
Ségolène Royal tacle ses camarades. L'ancienne ministre et figure du parti à la rose a exprimé ce lundi 10 novembre son désaccord avec les décisions prises par les députés socialistes dans le cadre du budget 2026. Alors que l’Assemblée nationale reprendra l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) ce mercredi, elle a dénoncé ce qu’elle qualifie de «surenchère sur les impôts». «Les socialistes ont raison de négocier, mais moi je ne serais jamais allée jusqu’à cette surenchère sur les impôts», a-t-elle déclaré sur TF1.
Selon elle, ils auraient dû se contenter de la suspension de la réforme des retraites. «Ils avaient satisfaction sur ce point-là» et auraient dû «reporter la question des hausses d’impôts au moment de la campagne présidentielle», a ajouté celle qui vient de publier Qui va garder les enfants ? (Editions Fayard). Ségolène Royal pointe du doigt les conséquences de cette multiplication des prélèvements sur les entreprises. «On sent une inquiétude, un stress dans les entreprises par rapport à cette course à la fiscalité, qui n’est pas stabilisée d’ailleurs. Il y a un refroidissement de la situation économique, qui est dommageable pour l’emploi», a-t-elle souligné.
Ségolène Royal dénonce une «tricherie financière»
Interrogée sur l’incarcération de Nicolas Sarkozy dans l’affaire des financements libyens de sa campagne présidentielle de 2007, Ségolène Royal a déclaré qu’elle ne serait pas «choquée» si l’ancien président de la République quittait la prison de la Santé après 20 jours de détention, alors que la cour d’appel a accepté ce lundi sa demande de mise en liberté.
«Finalement quand on regarde les choses, la meilleure sanction, si ça avait été possible, aurait été l’inversion des résultats si je puis me permettre», a commenté l’ancienne candidate socialiste. «Il y a eu tricherie financière pendant la campagne présidentielle de 2007. Tout le monde a pu constater les inégalités de moyens déployés pendant cette campagne», a-t-elle dénoncé, portant une charge frontale contre son ancien adversaire politique…


















