Invité du Face à face de BFMTV mercredi 16 juillet, le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a rebondi sur les différentes mesures présentées la veille par son Premier ministre afin d’économiser 44 milliards d’euros sur un an. Gérald Darmanin s'est notamment exprimé sur la suppression de deux jours fériés annoncée, mesure qui provoque la polémique.

Pour Gérald Darmanin, supprimer le lundi de Pâques et le 8-Mai lui fait penser à une autre réforme : celle de mettre fin aux 35 heures. Une mesure pas vraiment anodine puisque le ministre de la Justice avait, par le passé, proposé pour renflouer les caisses de l'État en 2025. «Vous faites 14 heures, 15 heures de travail supplémentaires», explique-t-il, ajoutant que «le Premier ministre a ses mots» pour présenter des idées similaires aux siennes.

Pour justifier de travailler plus, Darmanin compare la France aux voisins européens

«Le principe est qu’il faut travailler davantage», pour Gérald Darmanin, peu importe de quelle manière la mesure s’organise. «La France est le pays en moyenne où l'on part le plus tôt en retraite, où on arrive le plus tard sur le marché du travail et où on travaille en moyenne moins que nos voisins», ajoute Gérald Darmanin.

Au contraire, ce plan d’austérité du gouvernement provoque un désaccord unanime de toutes les oppositions. Y compris la suppression des deux jours fériés qui, pour Jean-Luc Mélenchon, est un «symbole» égalant «le revenu de l’impôt sur la fortune que Macron interdit de rétablir».