
Une nouvelle mesure qui pourrait arriver plus tôt que prévu, pour le plus grand plaisir des futurs parents. Dans le cadre de l’examen du budget de la Sécurité sociale (PLFSS) pour l’année 2026, les députés ont rétabli, dans la nuit du 5 au 6 décembre, l’entrée en vigueur du nouveau congé de naissance au 1er janvier 2026. Alors que la version initiale du projet de loi du financement de la Sécurité sociale pour l’année prochaine prévoit un «congé effectif en 2027», le Sénat avait également convenu de repousser la création de ce dispositif au 1er janvier 2027. Les députés ont donc choisi d’avancer l’échéance de cette mesure destinée aux futurs parents. D’ailleurs, l’Assemblée nationale s’était déjà prononcée de la sorte lors de la première lecture du texte budgétaire. Citée par l’AFP, la députée Sandrine Runel a affirmé que «tout le monde l’attend» dès 2026. «Il faut se donner tous les moyens pour réduire les inégalités au travail entre les hommes et les femmes et permettre effectivement d'avoir ce congé de naissance le plus tôt possible», a-t-elle poursuivi.
Ce congé de naissance s’étendra sur un ou deux mois pour chacun des parents. La durée de ce dispositif pourra également être fractionnée en deux périodes d’un mois, selon la volonté des protagonistes. Concernant le montant de l’indemnisation, le gouvernement avait déjà indiqué qu’il sera de 70% du salaire net pour le premier mois, et de 60% pour le second. Ce nouveau congé viendra s’ajouter aux congés maternité et paternité déjà existants. Le congé parental, lui, reste également en place pour le moment.
Le complément de libre choix du mode de garde (CMG) réformé pour s’adapter aux besoins des parents
Le dispositif relatif à la garde d’enfant a évolué plusieurs fois en 2025 pour s’adapter aux besoins des parents et à leur situation personnelle. Le complément de libre choix du mode de garde (CMG) est une aide permettant aux parents de financer le salaire d’un assistant maternel ou d’un salarié de garde à domicile, en vue d’assurer la garde de leur enfant. Selon la CAF, les nouvelles règles relatives à cette ressource financière concernent plus de 750 000 familles.
La première évolution concerne les familles monoparentales ayant recours à ce dispositif pour faire garder leur enfant. Depuis le 1er septembre dernier, ces familles peuvent bénéficier de cette aide jusqu’aux 12 ans de leur enfant, alors que la limite d’âge était auparavant fixée à 6 ans. Cette mesure permet aux personnes élevant seules leur enfant de profiter d’un soutien financier sur une plus longue durée.
Une autre évolution d’ampleur liée à cette aide a vu récemment le jour, et celui-ci va ravir les parents séparés. Alors qu’un seul parent pouvait auparavant bénéficier de cette aide financière même en cas de séparation, chacun d’eux, ayant choisi la garde alternée, peut percevoir cette aide depuis le 1er décembre. Attention, comme le précise le site de la CAF, la somme qui était allouée à l’un des époux ne va pas être divisée en deux. Chacun des parents est en droit de recevoir une aide délivrée à titre individuel. Le montant de cette ressource financière, variable d’un parent à un autre, est déterminé par plusieurs paramètres comme les revenus mensuels, le nombre d’enfants à charge, le coût horaire de la garde choisie, ou encore le nombre d’heures de garde par mois. Toutefois, si les parents se trouvant dans cette situation ont recours à une crèche familiale, une micro-crèche ou une structure qui emploie une personne à domicile, alors ils ne seront pas concernés par ce changement.
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