
Une bonne nouvelle n’arrive jamais seule. Et ce n’est pas les futurs parents qui diront le contraire. Alors que le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour l’année 2026 prévoit d’instaurer un nouveau congé de naissance, les députés de la commission des Affaires sociales ont validé cette disposition, vendredi 31 octobre, tout en adoptant un amendement permettant d’y recourir à temps partiel. En ce sens, un parent qui ne souhaite pas arrêter de travailler aura la possibilité de réduire sa durée de travail.
Avis aux futurs parents : vous aurez plus de temps pour vous occuper de votre nourrisson. S’ajoutant aux congés maternité et paternité déjà existants, l’instauration de ce nouveau congé de naissance offre à chacun des parents la possibilité de prendre, ensemble ou simultanément, deux mois supplémentaires pour accueillir leur nouveau-né. Concernant l’indemnisation, celle-ci sera allouée à hauteur de 70% de la rémunération du salaire net de la personne le premier mois, et 60% le deuxième mois. Souhaitée par Emmanuel Macron depuis 2024 dans le cadre d’un «réarmement démographique», cette mesure vise à répondre à un autre défi majeur selon le PLFSS : l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.
Le congé de naissance à temps partiel, un dispositif plus souple pour les parents ?
En plus d’avoir approuvé l’intronisation du nouveau congé de naissance, les députés ont adopté un amendement autorisant la possibilité d’y recourir à temps partiel. L’objectif affiché par cette mesure ajoutée en commission : «Rendre le dispositif plus souple et plus modulable, pour s’adapter au plus proche des attentes et des besoins des familles.» Cité par l’AFP, Thibault Bazin, rapporteur général du PLFSS et auteur de cet amendement, a prévenu que «le fait de devoir cesser toute activité professionnelle (...) pourrait en effet constituer un obstacle au recours au dispositif pour des raisons financières ou professionnelles». Un autre objectif de cette mesure est que «le temps partiel» puisse servir de «transition douce entre le congé de maternité ou de paternité, et le retour au travail à temps plein», précise l’exposé des motifs de l’amendement.
Une question demeure : quelle sera la portée de cette mesure dans le cadre de l’examen du PLFSS ? Car, seul le texte préparé par le gouvernement sera examiné dans l’hémicycle dès ce mardi 4 novembre. Alors que l’existence du nouveau congé de naissance figure bien dans le texte gouvernemental, la possibilité d’y recourir à «temps partiel» a été ajoutée en commission. Pour être débattu en séance publique, il devra donc faire l’objet d’un nouvel amendement.
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