Passer à la vitesse supérieure, telle est l’ambition de la députée Renaissance et médecin rhumatologue, Stéphanie Rist. Sa proposition de loi “portant amélioration de l’accès aux soins par la confiance aux professionnels de santé” a été adoptée, ce jeudi 19 janvier à l'unanimité, en première lecture à l’Assemblée nationale. Afin de pallier les difficultés rencontrées par les patients pour consulter un médecin, le texte prévoit de généraliser l’accès direct à trois professions paramédicales : les infirmiers en pratique avancée (IPA), les masseurs-kinésithérapeutes et les orthophonistes. Et ce, alors que des expérimentations votées dans les précédents budgets de la Sécu n’ont pas encore été conduites.

Le débat a toutefois été agité, notamment s’agissant des nouvelles prérogatives des IPA. Les Républicains ont endossé le rôle de porte-parole de certains médecins qui craignent de perdre leur statut de “pivot” ou de chef d’orchestre dans le parcours de soins des patients. Un de leurs amendements visait par exemple à supprimer le premier article de la proposition de loi portée par Stéphanie Rist, qui généralise l’accès direct aux IPA et leur octroie le pouvoir de primo-prescription. Un échec pour la droite puisque ces dispositions défendues par la majorité présidentielle ont bel et bien été adoptées.

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