Le débat promet d’être agité dans l’hémicycle du Palais Bourbon. Les députés de l’Assemblée nationale examinent, ce mercredi 18 janvier, la proposition de loi “portant amélioration de l’accès aux soins par la confiance aux professionnels de santé”, déposée par la députée Renaissance Stéphanie Rist durant l’automne dernier. Un texte à première vue ambitieux puisqu’il prévoit la généralisation, sous certaines conditions, de l’accès direct aux infirmiers en pratique avancée (IPA) et à d’autres professionnels de santé paramédicaux comme les masseurs-kinésithérapeutes et les orthophonistes. Mais des expérimentations, votées dans les précédents budgets de la Sécu, n’ont toujours pas été conduites.

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Si Stéphanie Rist veut permettre à la France de rattraper son retard sur d’autres pays tels que les États-Unis, le Royaume-Uni ou le Canada en matière de partage des tâches médicales, sa proposition de loi risque de se heurter à un mur. Celui érigé par nombre de médecins qui craignent perdre leur statut de “pivot” ou leur rôle de chef d’orchestre dans le parcours de soins des patients. Plusieurs syndicats, ainsi que le collectif “Médecins pour demain”, formé en fin d’année dernière pour revendiquer le doublement du tarif de la consultation de base, ont multiplié les critiques à l’égard du partage des tâches entre médecins et paramédicaux.

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