Une nouvelle mesure présentée comme une carotte fiscale pour inciter les entreprises à maintenir les “seniors” dans l’emploi. Avec sa réforme des retraites, validée quasi intégralement par le Conseil constitutionnel le 14 avril et promulguée dans la foulée, le gouvernement a mis en place une mesure quelque peu surprenante : à compter du 1er septembre 2023, les taux de cotisations patronales sur les indemnités de rupture conventionnelle et de mise à la retraite seront harmonisés. Dans le détail, il est prévu de porter de 20% à 30% le forfait social appliqué à la part exonérée de cotisations sociales de l’indemnité de rupture conventionnelle (jusqu’à 87.984 euros d’indemnité) et, en parallèle, d’abaisser de 50% à 30% la contribution patronale sur celle de l’indemnité de mise à la retraite.

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