Réduire efficacement la facture des droits que ses héritiers devront régler au fisc exige de bien connaître les règles du système. Si le défunt n’a pas fait de testament, il faut savoir que c’est la loi qui va répartir les biens de sa succession entre les membres de sa famille. Les modalités d’attribution sont très précises : les héritiers sont classés par ordres et degrés de parenté, sachant que les enfants ont toujours la priorité sur les autres (même si le conjoint n’est pas oublié).

Côté fiscalité, des abattements sont prévus pour alléger les droits de succession, ceux-ci étant calculés selon un barème dépendant de la valeur des biens transmis et des liens de parenté existant avec le défunt. Quant au paiement, il doit se faire dans les six mois suivant le décès, avec possibilité d’étalement en cas de problèmes financiers.

Quel est l’ordre hiérarchique ?

En l’absence de testament du défunt, ses descendants – enfants ou, à défaut, petits-enfants ou arrière-petits-enfants – sont servis en premier. D’où leur appellation d’héritiers du premier ordre. Viennent ensuite les héritiers du deuxième ordre, à savoir le père, la mère et les frères et sœurs (et leurs enfants), puis ceux du troisième ordre – les grands-parents –, et enfin ceux du quatrième ordre : oncles, tantes, cousins, cousines jusqu’au sixième degré.

Ce système hiérarchique est éliminatoire : la présence d’un héritier dans un ordre déterminé exclut de la succession toutes les personnes des ordres inférieurs.

A noter que s’il n’y a pas de conjoint survivant (dont les droits sont particuliers), les héritiers du premier ordre se répartissent à parts égales la totalité de la succession.

Barème servant au calcul des droits de donation et de succession établis en ligne directe

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