
«J'avais un budget de 600-650 euros et au final, je me suis retrouvé à mettre plus de 800 euros dans un loyer», a partagé un étudiant parisien au micro de TF1. À chaque rentrée, le même combat pour de nombreux locataires, souvent jeunes, qui cherchent désespérément un logement dans ces grandes métropoles saturées. Tellement de personnes pour trop peu d’offres sur le marché. Et lorsqu’on arrive tant bien que mal à obtenir le Graal, son nouveau chez-soi, le prix du loyer dépasse très souvent la limite fixée.
En effet, de plus en plus de locataires sont victimes d’un dépassement de l’encadrement des loyers. 69 villes en France ont pourtant plafonné les loyers selon la superficie, la localisation et l’ancienneté du logement. Mais certains propriétaires ne jouent pas le jeu et préfèrent rester dans l’illégalité puisqu'ils le savent, au final, ils arriveront à louer leur bien immobilier.
Le dépassement de l’encadrement des loyers, une pratique en hausse
C’est ce que démontre le reportage de TF1. Lorsque le journaliste, se faisant passer pour un potentiel locataire intéressé, a évoqué au téléphone le loyer du logement nettement au-dessus de la limite autorisée, les propriétaires écourtent la discussion. Pire encore, une ose lui tenir le discours suivant : «J'ai d'autres personnes que ça intéresse et qui ne posent pas ce genre de questions».
Dans l'ensemble des villes analysées, 32% des annonces sur les 20.000 recensées entre août 2024 et août 2025 dépassent les plafonds de loyer fixés ville par ville ! Ce chiffre figure en hausse de 4 points sur un an, a révélé le dernier baromètre de la Fondation pour le logement, publié le 4 septembre. À Paris, le dépassement moyen est de 237 euros par mois, soit une ponction annuelle de «plus de 2.800 euros» pour les locataires, contre 192 euros en moyenne en France, indique l’étude.



















