L’indivision, période qui débute à l’ouverture de la succession, loge tous les héritiers à la même enseigne. Ils ont les mêmes droits (utiliser et gérer les biens) et les mêmes devoirs, à savoir respecter les droits des autres. Cette règle simple a tendance à se compliquer, car chacun a ses intérêts propres. Et comme toute décision importante requiert une large majorité, les cas de blocage sont fréquents. Le mieux est alors de sortir de l’indivision et de procéder au partage des biens, ce que, selon l’article 815 du Code civil, chaque héritier peut exiger à tout instant.

Certes, les cohéritiers peuvent demander en justice un sursis de deux ans au partage des biens, mais il ne sera souvent accepté que si le partage menace de diminuer la valeur de l’un des biens indivis (vente du logement au mauvais moment). Au lieu de sortir de l’indivision, il arrive aussi que des héritiers s’y complaisent et se mettent d’accord pour la prolonger quelques années. Il faut alors un minimum d’organisation afin d’éviter les problèmes liés à l’administration et à la jouissance des biens, par exemple en se dotant d’une convention d’indivision.

Pourquoi rédiger une convention d’indivision ?

La suite est réservée aux abonnés
Abonnez-vous à Capital à partir de 1€ le premier mois
  • Accès à tous les articles réservés aux abonnés, sur le site et l'appli
  • Le magazine en version numérique
  • Navigation sans publicité
  • Sans engagement