sSi l’immobilier bordelais a commencé à tourner au ralenti dès 2022, les propriétaires viennent tout juste de se résigner à la nouvelle donne. «Ils ont constaté la réalité de la baisse de la demande et compris que des biens proposés trop chers ne trouvaient plus preneur», note Clément Chaillet, directeur de Guy Hoquet Nansouty-Bordeaux Sud. Beaucoup ont accepté de baisser leurs prétentions, ce qui a permis de conclure des transactions. La dynamique à la baisse est enclenchée, et, de mois en mois, l’offre de logements sur le marché augmente.

Il est vrai que la capitale girondine a profité à plein de l’exode urbain qui a suivi la crise sanitaire, favorisée par sa qualité de vie et sa ligne TGV qui la relie à Paris en moins de deux heures quinze. Aujourd’hui, le retour de bâton est l’un des plus sévères du marché. Au premier semestre 2023, les prix ont chuté de –5,7%, selon le baromètre MeilleursAgents, avec, sur le seul mois de juin, le plus fort recul observé dans les 10 plus grandes villes françaises, à savoir –1% !

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