Nouvelle affaire de location entre particuliers qui tourne mal. Gérante d’un logement de trois pièces dans le centre de Toulouse, une propriétaire a déchanté début août au moment de l’état des lieux, raconte La Dépêche. En effet, alors qu’elle avait programmé sa visite de sortie à la suite d’une location de courte durée, sans réponse de ses locataires, elle s’est rendue sur place pour en savoir plus. A sa grande surprise, alors qu’elle avait loué le logement pour deux personnes, elle découvre cinq occupants.

Fatigués ? Alcoolisés ? Les cinq personnes dormaient profondément et tout était fermé à la mi-journée le 3 août dernier. Surtout, elle découvre l’ampleur des dégâts : son appartement est saccagé, entre les miroirs et le canapé cassés, des mégots partout et des draps brûlés. En outre, elle met la main sur du papier hygiénique sale sur le sol et des débris de verre. Une soirée qui s’est éternisée ? Dans tous les cas, son bien est fortement dégradé.

Une réclamation déposée auprès de Booking

Pourtant, selon nos confrères de La Dépêche, elle n’avait aucune raison de s’inquiéter car les locataires avaient réservé via la plateforme Booking et détenaient un compte dit «genius». Aujourd’hui, elle déplore le manque de vérification de ce genre de plateforme qui ne contrôle pas l’identité des loueurs. «Les gens avaient réservé avec un pseudo», déplore-t-elle auprès de nos confrères. D’autant que, depuis qu’elle a médiatisé l’affaire, elle a appris de ses voisins que les nuisances s’étaient poursuivies dans la nuit au-delà de 2h du matin avec des «cris et des objets qui tombent».

Se sentant flouée par les occupants, elle leur a alors réclamé réparation pour tous les dégâts causés. Mais la situation s’est envenimée, un des locataires la menaçant de revenir «tout casser». Si elle veut porter plainte et faire une réclamation auprès de Booking, elle doute de la finalité de sa démarche. Car en plus des réparations coûteuses à effectuer, c’est la réputation de son logement qui risque d’être mise à mal.

Selon elle, les plateformes de location sont partiellement responsables car elles encouragent les locataires à passer outre les règlements. Selon elle, le service client ne répondrait pas suffisamment en cas de sinistre ou de problème comme elle a rencontré. Sa réclamation au service client a été prise en compte, indique la plateforme Booking auprès de nos confrères. Toutefois, l’agence en charge de la communication précise avoir «besoin de plus de temps pour apporter une assistance adéquate au client et comprendre pleinement la situation». En attendant, elle ne peut plus louer son appartement.