Avec près de 40 milliards d’euros d’investissements (nouveaux et existants), le huitième sommet de Choose France a affiché de nouveaux records. Le président Emmanuel Macron s’est félicité de ces chiffres au Château de Versailles où se tenait l’événement, en particulier les investissements de Prologis pour un total de 6,4 milliards d’euros. Parmi les invités d’honneur, il y avait Teddy Riner. Le quintuple champion olympique et onze fois champion du monde a été interrogé sur ses potentielles prises de décision s’il était à la tête de l’Etat, en particulier en matière d’économie.

De quoi auraient besoin les entrepreneurs ? Remettant en cause les nombreuses taxes en France, le judoka fait un constat simple sur BFMTV : «Aujourd'hui, c'est un peu compliqué de créer de l'emploi pour les sociétés.» Pour lui, il faut donc leur «faciliter le chemin», car cela «créerait beaucoup plus d'emplois habilités». Le multiple médaillé, qui se voit continuer jusqu’aux JO de Los Angeles (2028), estime qu’il faut «se servir» de Paris 2024 «pour montrer que la France est prête à recevoir ces investisseurs».

S’appuyer sur les Jeux olympiques

Il a également rappelé que de nombreuses sociétés nationales ou internationales avaient «participé à l'exécution de ces Jeux olympiques». «On n'a jamais été aussi bon que quand on est tous ensemble et qu'on croit en un seul projet», ajoute-t-il. Teddy Riner pense d’ailleurs que ce huitième sommet Choose France a été une «réussite» et pense qu’une version européenne «marcherait» et que «ça intéresserait bon nombre de pays».

S’il se permet de faire ce constat aujourd’hui, c’est que le judoka investit dans de sociétés ou des start-up depuis quelques années. Sur le plateau de BFMTV, Teddy Riner a d’ailleurs évoqué de potentielles velléités politiques. Ne «fermant aucune porte», il ne se limiterait pas à un poste de ministre des Sports. «Pourquoi toujours réduire le sportif au sport ?», a-t-il interrogé. Et de botter en touche : «Vous voyez le champion que je suis ? Si demain je rentre en politique, ce n'est pas pour être ministre des Sports.»