Après la mort du pape François, ce lundi 21 avril, le conclave pour élire son successeur devrait se dérouler entre les 5 et 10 mai prochains. Comme ses prédécesseurs, le nouveau chef de l’Eglise catholique ne percevra pas de salaire. Le souverain pontife sera toutefois nourri, logé et soigné. Tous ses frais seront également réglés par le Vatican. Par ailleurs, pour effectuer ses tâches quotidiennes, le pape bénéficie d’un majordome personnel.

Au plus près du pape, cet homme de confiance est un employé indispensable au Saint-Siège, en aidant par exemple le souverain pontife à s’habiller et à manger. Pour remplir ses missions, le magazine Le Nouvel Obs indiquait, en février 2013, que le majordome du pape Benoît XVI était payé 2 000 euros par mois. Cet article consacré aux finances du Saint-Père révélait que les plus gros postes de dépense au Vatican sont ceux liés au personnel et à l’entretien du patrimoine immobilier. Outre un majordome personnel, le pape Benoît XVI disposait également de 4 assistantes pour l’aider dans ses missions courantes. Leur salaire n’a toutefois pas été divulgué.

Plus vieille et plus petite armée du monde

Pour assurer la sécurité, le pape peut compter sur la présence de gardes suisses, qui, eux, perçoivent un salaire de 1 200 euros par mois, tout en étant nourris et blanchis. Les gardes suisses ne doivent pas être confondus avec la gendarmerie de l’Etat de la Cité du Vatican, une autre force chargée de la sécurité du Saint-Père.

Les gardes suisses bénéficient d’une formation de soldats d’élite, comprenant notamment un enseignement approfondi des arts martiaux et des armes automatiques modernes. Ils assurent la garde rapprochée du pape et sont recrutés selon des critères particulièrement stricts. La Garde suisse pontificale est la plus vieille et aussi la plus petite armée du monde.