
TVA et allocations dépendent de ce texte qui sera discuté lundi 17 novembre à partir de 21h30 dans l'hémicycle, relaie BFMTV. Un «texte technique» explique Amélie de Montchalin en commission des finances, mais capital pour s'assurer que les comptes de l'État s'achèvent dans le vert en 2025. La ministre des Comptes publics a profité de cette occasion pour rappeler la bonne direction que prennent les finances publiques, «en passe de remplir» son objectif de réduction du déficit public pour 2025, qui devrait tourner autour de 5,4%, soit 0,4 point de moins que l'année dernière.
Le projet de loi de fin de gestion (PLFG) devrait donc permettre de prolonger cette bonne santé financière. Certains sujets font consensus parmi la majeure partie des députés, comme les 190 millions destinés à l'Outre-mer pour la sécurité et la reconstruction des dégâts à la suite des incendies de cet été. En revanche, les 1,1 milliard sur l'écologie divisent l'Assemblée. Le montant est supposé compenser la baisse de prix des énergies renouvelables, une direction fustigée par l'extrême droite, notamment Jean-Philippe Tanguy qui ironise en invitant les énergies décarbonées à «se financer toutes seules».
Un texte important
Lors de la commission, Amélie de Montchalin a rappelé l'importance capitale du PLFG. Car sans lui, «le gouvernement ne pourra pas verser comme prévu l'Allocation adultes handicapés, et la prime d'activité à tous ses bénéficiaires en décembre», a-t-elle rappelé. Cette prime représente 450 millions d'euros de crédits supplémentaires pour les bénéficiaires. Le texte doit aussi aider à solutionner la baisse annoncée des recettes de la TVA, estimée à 5 milliards d'euros. Selon Éric Coquerel, le «problème est encore plus grave» et atteint «10 milliards».
D'après le président LFI de la commission des Finances, la cause est un « cercle récessif » de la politique du camp présidentiel qui pousse les ménages à épargner, freinant la consommation et donc les recettes issues de la TVA. Un phénomène que «nous suivons de très près» promet la ministre des Comptes publics, qui se veut rassurante. Elle a par ailleurs annoncé une «mission» à Bercy pour enquêter sur les raisons de l'échec de l'impôt à maintenir les objectifs souhaités, alors que son «assiette» a augmenté de «1,7%».



















