
Vers un durcissement des règles ? Depuis janvier 2022, le malus au poids a pour objectif d'endiguer l'alourdissement du parc automobile et ainsi de réduire l'empreinte écologique,. Cette taxe pourrait encore contribuer davantage aux finances de l’Etat, selon Caradisiac. En 2024, elle aurait rapporté 1,4 milliard d’euros, d’après les estimations de nos confrères. Ainsi, aujourd’hui, elle se déclenche à partir de 1 600 kg, avec un montant progressif à payer sur chaque kilogramme supplémentaire.
Mais selon un rapport de 180 pages, remis le 9 juillet dernier par Dominique Bussereau au ministre Philippe Tabarot, «la hausse du malus poids constitue une piste de ressource proposée par les ateliers». D’après le chapitre 2.3.2 de ce rapport, «la loi de finances pour 2025 prévoit une baisse du seuil de déclenchement du malus poids à 1 500 kg en 2026 ainsi que son extension aux véhicules électriques avec un abattement de 400 kg». «La baisse du seuil de 1 500 kg à 1 400 kg» préconisée pourrait rapporter 400 millions d’euros par an à l’Etat.
600 millions d’euros supplémentaires dans les caisses de l’Etat ?
Quant à la suppression des abattements dont bénéficient les véhicules hybrides, cela représenterait 200 millions d'euros de recettes supplémentaires. Au total, ce sont donc 600 millions d’euros supplémentaires qui pourraient rejoindre les caisses de l’État chaque année, une manne financière non négligeable dans un contexte budgétaire difficile.
Cette volonté d’abaisser encore plus le seuil de déclenchement de la taxe permettrait d’englober la presque totalité des SUV du marché, comme la plupart des hybrides, et beaucoup de simples berlines, familiales voire compactes. Nos confrères s’interrogent alors sur l’incitation à acheter des véhicules vertueux pour le CO2, mais plus lourds, qui conduirait les consommateurs à mettre la main à la poche.
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