
Le secteur des ressources humaines traverse une période de ralentissement, mais continue de proposer des salaires attractifs. «Les profils tels qu’assistant RH ou gestionnaire RH sont nombreux sur le marché, mais les offres d’emploi sont peu nombreuses. Il en résulte une durée de recherche prolongée pour de nombreux candidats, certains restant en transition pendant plusieurs mois, voire au-delà d’un an», explique Philippe Perret, vice-président du cabinet spécialisé dans le conseil en recrutement LHH. Les entreprises semblent en effet privilégier en ce début d’année une logique de prudence, limitant les embauches à des remplacements plutôt qu’à de réelles créations de postes.
Dans ce contexte, les politiques salariales des métiers des ressources humaines évoluent peu en 2025. Pour autant, certaines compétences restent recherchées et quelques professions offrent des salaires très confortables. Nous vous proposons ainsi de découvrir les salaires médians des métiers des ressources humaines, grâce aux datas actualisées du cabinet LHH.
Plus de 175 000 euros de salaire médian pour un DRH
Sans surprise, c’est le poste de directeur des ressources humaines (DRH) qui est le métier le plus rémunérateur du secteur avec un salaire médian - 50% gagnent plus et 50% gagnent moins - qui atteint 175 770 euros brut annuel. La profession de directeur des recrutements, poste stratégique dans les entreprises, offre également une rémunération médiane supérieure à 100 000 euros (114 125 euros brut annuel). En bas de l’échelle des salaires, le métier d’assistant ressources humaines offre quant à lui une rémunération médiane de 34 320 euros brut par an.
Le domaine de la paie, à l’instar de la comptabilité, reste globalement stable en termes de grille salariale. Les opportunités y sont toujours présentes, mais les candidats qualifiés sont peu nombreux et très sollicités, rendant le marché particulièrement volatile. «Pour attirer ou fidéliser les collaborateurs RH, les employeurs misent davantage sur des leviers non financiers tels que la flexibilité, le télétravail partiel ou les conditions de travail, plutôt que sur des hausses salariales», poursuit Philippe Perret. La rémunération médiane annuelle atteint tout de même 69 835 euros pour une responsable paie, quand un superviseur paie peut espérer émerger à 57 933 euros brut par an.



















