La rentrée approche et votre agenda reprend peu à peu du service. Mais de retour de congés, vous sentez peut-être ce besoin de nouveauté, l’envie de démarrer la rentrée sur de nouvelles bases professionnelles. Si tel est votre cas, vous savez déjà certainement qu’en 2025, changer de job n’est pas une mince affaire. Plans sociaux en cascade, entreprises frileuses sur les embauches et concurrence exacerbée sur le peu d’offres disponibles… Le marché de l’emploi est particulièrement difficile cette année.

Heureusement, certains profils restent vivement recherchés par les patrons. Pour vous éviter de devoir passer vos soirées à éplucher les offres en ligne, le cabinet de recrutement Robert Half, spécialiste de la finance, de la comptabilité, de l’IT, du juridique, des RH et du digital, a identifié les 10 postes clés de la rentrée 2025. Des métiers qui restent absolument vitaux pour les entreprises, donc. Et ce, quelle que soit la conjoncture, aussi difficile soit-elle. Autre bonne nouvelle : ils s’accompagnent très souvent de généreux salaires, notamment pour les profils confirmés.

10. Office manager

L’office Manager, c’est la colonne vertébrale invisible qui permet à une entreprise de fonctionner sans accroc au quotidien. Une sorte de coordinateur entre la direction, les équipes et les prestataires, il gère l’organisation interne : planification des réunions, gestion des bureaux, suivi des contrats, parfois même des missions RH, juridiques ou budgétaires selon la taille de la société. Si ce profil a toujours fait partie des postes les plus recherchés, il l’est encore plus cette année. Avec la nouvelle tendance du retour au bureau (les entreprises réduisent de plus en plus la voilure sur le télétravail), les employeurs ont besoin d’un profil agile et capable de maintenir une collaboration fluide entre les équipes.

  • Salaire annuel brut moyen pour un profil débutant : 35 000 euros
  • Salaire annuel brut moyen pour un profil intermédiaire : 45 000 euros
  • Salaire annuel brut moyen pour un profil expérimenté : 50 000 euros

9. Gestionnaire de paie

Comme c’était déjà le cas dans les deux précédentes éditions de cette étude, le gestionnaire de paie reste un candidat que les patrons s'arrachent cette rentrée. Pour cause, il traite la moindre fiche de paie, gère les charges sociales, suit les arrêts maladie, les congés, et s’assure que tout soit conforme aux dernières évolutions réglementaires. Et avec l’obligation de transparence salariale des entreprises prévue en mars 2026, les gestionnaires de paie auront du pain sur la planche…

  • Salaire annuel brut moyen d’un profil débutant : 40 000 euros
  • Salaire annuel brut moyen d’un profil intermédiaire : 50 000 euros
  • Salaire annuel brut moyen d’un profil expérimenté : 60 000 euros

8. Gestionnaire ADV

Si les commerciaux signent des contrats, c’est le gestionnaire de l’administration des ventes qui s’assure que les ventes se déroulent correctement de A à Z, de la commande jusqu’à la facturation et la livraison du produit ou du service en question. En d’autres termes, il s’agit du garant de la satisfaction client ! Un profil rare, donc, puisqu’il faut savoir allier sens du détail, maîtrise d’outils comme SAP et Excel, et surtout orientation client. Notamment dans un contexte économique particulièrement difficile, où fidéliser chaque client compte ! En effet, les entreprises misent sur ces profils pour garantir une expérience impeccable après-vente et éviter toute fuite de revenus.

  • Salaire annuel brut moyen pour un profil débutant : 32 000 euros
  • Salaire annuel brut moyen pour un profil intermédiaire : 36 000 euros
  • Salaire annuel brut moyen pour un profil expérimenté : 42 000 euros

7. Administrateur systèmes et réseaux

L’administration des systèmes et réseaux est en quelque sorte le gardien silencieux des infrastructures informatiques. Son quotidien : installer, sécuriser, dépanner, anticiper les pannes, mais aussi mettre en place les solutions de cybersécurité. Quand un serveur tombe ou qu’un VPN plante, c’est souvent lui qu’on appelle en urgence. Et avec les cyberattaques qui se multiplient d'année en année (autant dans les grands groupes que dans les PME) selon le dernier rapport de l'Agence nationale de sécurité des systèmes d'information (Anssi), les entreprises ne peuvent plus se passer de ces profils. Y compris pour les plus petites entreprises et collectivités donc, qui n’avaient pas hier cette culture de la sécurité numérique.

  • Salaire annuel brut moyen pour un profil débutant : 35 000 euros
  • Salaire annuel brut moyen pour un profil intermédiaire : 42 000 euros
  • Salaire annuel brut moyen pour un profil expérimenté : 50 000 euros

6. Directeur marketing

Il est loin le temps où le marketing était considéré comme une simple fonction de support. Aujourd’hui, il est devenu indispensable, notamment depuis l’arrivée des réseaux sociaux et la digitalisation de la publicité ! Et tout cela, c’est le directeur marketing qui s’en charge : il définit le positionnement de l’entreprise, coordonne les campagnes d’acquisition digitale ou terrain, pilote les études de marché, manage les équipes contenu, digital, produit… Bref, c’est lui qui donne de la visibilité et attire des clients. Et s’il est tant recherché à la rentrée, c’est parce que la concurrence est féroce, certes. Mais surtout car la différenciation passe autant par de la data que par la créativité. Il faut donc un profil complet et polyvalent, capable de jongler entre vision long terme et efficacité immédiate. Un profil qui, forcément, se paie cher.

  • Salaire annuel brut moyen pour un profil débutant : 75 000 euros
  • Salaire annuel brut moyen pour un profil intermédiaire : 90 000 euros
  • Salaire annuel brut moyen pour un profil expérimenté : 110 000 euros

5. Sales executive logiciels

L’anglicisme peut faire peur. Pourtant, son rôle est simple : vendre des solutions techniques (comme des abonnements de cloud, des processus d’intelligence artificielle ou de cybersécurité) à des entreprises qui n’ont pas ces capacités en interne. Et sujet technique oblige, cela demande autant de pédagogie que de sens de la négociation. En plus d’une culture client irréprochable, évidemment. Un job de commercial, donc, mais particulièrement difficile à trouver pour les employeurs. En effet, pas facile de dénicher des profils capables de comprendre la technologie tout en étant de redoutables négociateurs. Raison pour laquelle leurs rémunérations grimpent vite.

  • Salaire annuel brut moyen pour un profil débutant : 40 000 euros
  • Salaire annuel brut moyen pour un profil intermédiaire : 55 000 euros
  • Salaire annuel brut moyen pour un profil expérimenté : 70 000 euros

4. Contrôleur financier

C’est l’un des postes à responsabilités de ce classement. En effet, comme son nom l’indique, il supervise l’ensemble de la comptabilité et la gestion financière et s’assure que les pratiques de l’entreprise soient conformes aux législations en vigueur. Tout comme le gestionnaire de paie, le contrôleur financier ne sera pas de trop à la rentrée, puisque les entreprises doivent se préparer à leur future obligation de transparence, appliquée dès le mois de mars prochain.

  • Salaire annuel brut moyen pour un profil débutant : 60 000 euros
  • Salaire annuel brut moyen pour un profil intermédiaire : 72 000 euros
  • Salaire annuel brut moyen pour un profil expérimenté : 85 000 euros

3. Contrôleur de gestion

Autre poste d’envergure, le contrôleur de gestion, que l’on retrouve plutôt dans les moyennes et grandes entreprises. A l’inverse du contrôleur financier, le contrôleur de gestion analyse les écarts entre prévisions et résultats, élabore les budgets, construit les tableaux de bord et aide la direction à piloter. Et dans un contexte plus qu’incertain, sa capacité à anticiper les risques est plus que précieuse ! Le cabinet Robert Half précise également qu’avec «la digitalisation et l’essor des outils de Business Intelligence», le contrôleur de gestion est encore plus recherché, puisqu’il permet de transformer des montagnes de données en décisions opérationnelles concrètes.

  • Salaire annuel brut moyen pour un profil débutant : 42 000 euros
  • Salaire annuel brut moyen pour un profil intermédiaire : 55 000 euros
  • Salaire annuel brut moyen pour un profil expérimenté : 75 000 euros

2. Responsable comptable

Pivot entre la stratégie financière et l’opérationnel, il garantit la conformité des comptes, supervise clôtures et déclarations fiscales, tout en encadrant des équipes. Budget oblige, c’est aussi lui qui pilote tous les projets de modernisation de l’entreprise, comme la dématérialisation de certains process ou bien la mise en place d’outils digitaux. En d’autres termes, il s’assure que les projets futurs soient compatibles avec la bonne santé financière de l’entreprise. Un profil rare, qui fait logiquement grimper la rémunération proposée.

  • Salaire annuel brut moyen pour un profil débutant : 65 000 euros
  • Salaire annuel brut moyen pour un profil intermédiaire : 75 000 euros
  • Salaire annuel brut moyen pour un profil expérimenté : 85 000 euros

1. Consolideur

C’est le métier qui sera le plus recherché par les employeurs cette année. Et comme les quatre autres métiers précédents, il s’agit là encore d’un métier dans le secteur de la finance. Le consolidateur est le maître d’œuvre des bilans financiers. Sa mission : agréger les comptes des différentes filiales, harmoniser les pratiques et offrir une vision claire et fiable de la santé d’un groupe. Ce profil est particulièrement recherché car il est indispensable lors des fusions, acquisitions ou cessions. Le consolideur est en contact direct avec la direction générale, ce qui en fait un poste avec de lourdes responsabilités, certes… mais aussi très valorisé. Et cela se traduit directement sur la fiche de paie.

  • Salaire annuel brut moyen pour un profil débutant : 60 000 euros
  • Salaire annuel brut moyen pour un profil intermédiaire : 70 000 euros
  • Salaire annuel brut moyen pour un profil expérimenté : 80 000 euros