Et si le phénomène de «grande démission» qui affecte les Etats-Unis était avant tout porté par les femmes ? C’est ce que suggère en filigrane la dernière édition du rapport Women in the Workplace, mené par le cabinet américain de conseil en stratégie McKinsey & Company : selon lui, l’an dernier, aux Etats-Unis, près d’une femme sur trois a plus ou moins songé à quitter le marché du travail (ou tout au moins à mettre la pédale douce sur ses ambitions professionnelles. Et si le phénomène de «grande démission» qui affecte les Etats-Unis était avant tout porté par les femmes ? C’est ce que suggère en filigrane la dernière édition du rapport Women in the Workplace, mené par le cabinet américain de conseil en stratégie McKinsey & Company : selon lui, l’an dernier, aux Etats-Unis, près d’une femme sur trois a plus ou moins songé à quitter le marché du travail (ou tout au moins à mettre la pédale douce sur ses ambitions professionnelles).

Pas vraiment une surprise pour Ekaterina Netchaeva, professeure de management et de ressources humaines à HEC Paris et coautrice d’une grande étude sur le sujet aux Etats-Unis. Selon elle, le marché du travail américain – le français aussi, on le verra – résiste bel et bien à la parité. Les chiffres sont, comme souvent, éloquents : dans les entreprises américaines, seul un dirigeant sur quatre au niveau exécutif est une femme, et seulement un sur vingt est une femme de couleur.

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