
Vous faites peut-être partie des parents qui permettent à leurs enfants et adolescents de gérer eux-mêmes leur argent de poche grâce aux néobanques spécialisées et aux applications mobiles qui vont avec. Mais attention si vous avez porté votre choix sur Kard : sa société éditrice, Kardly, a été placée en liquidation judiciaire le 11 septembre par le tribunal de commerce d'Evreux, comme l'a annoncé le média bancaire Mind Fintech. Malgré sa reprise, il y a un an, par THK Capital, l'entreprise va donc mettre la clé sous la porte.
La décision judiciaire rendue permet à Kard de maintenir son activité jusqu'au 11 novembre. Même échéance, donc, pour rapatrier l'argent de vos enfants sur un autre compte bancaire. Oubliez Vybe et Xaalys, ces deux applications ont déjà fermé malgré l'engouement suscité par les banques à destination des plus jeunes depuis la fin des années 2010. Kard, pourtant, a bien failli passer entre les mailles du filet. L'année dernière, Scott Gordon, son fondateur, se montrait confiant après la reprise par THK Capital, annonçant alors que «cette nouvelle étape [allait] propulser Kard vers une phase de croissance accélérée, en ouvrant de nouvelles perspectives de développement au sein d'un écosystème vertueux».
Les difficultés n'ont pas disparu malgré la reprise de la société
Comme le précise le site spécialisé Moneyvox, les difficultés n'ont donc pas disparu pour la banque en ligne après avoir changé de main. La résiliation unilatérale du contrat signé par Okali a porté le coup de grâce. Cette société, propriété du Crédit Agricole permettant à des tiers de fournir des services bancaires, avait justifié cette rupture par le «non-respect de la réglementation sur la lutte anti-blanchiment».
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