
Chaque mois, le «Grand rendez-vous de l’épargne» (Capital / Radio Patrimoine) répond à vos questions dans la séquence «Vos questions, nos réponses». Nos experts – notaires, fiscalistes, conseillers patrimoniaux – vous accompagnent sur toutes vos questions d’argent. Aujourd’hui, Olivier souhaite comprendre comment sera calculé l’impôt sur ses gains boursiers, après avoir vendu des actions Société Générale avec une plus-value, et des actions Worldline avec une moins-value.
Moins-value et plus-value se compensent
La réponse est claire : non, vous ne paierez pas 30% d’impôt sur l’intégralité de la plus-value. Les services fiscaux vous permettent de compenser vos pertes et vos gains de même nature, c’est-à-dire vos cessions de titres (actions, OPCVM, SICAV…). «Le principe est simple : on fait sa cuisine, on compense les plus-values par les moins-values», résume Benoist Lombard, président de Maison Laplace et directeur général adjoint du groupe Crystal. Dans votre cas, vous avez réalisé 2 800 euros de plus-value et 1 000 euros de moins-value.
Vous serez donc imposé sur la différence, soit 1 800 euros. Une fois cette compensation réalisée, le gain net est soumis au prélèvement forfaitaire unique (PFU), aussi appelé flat-tax, au taux de 30 %. Elle se décompose en 12,8% d’impôt sur le revenu et 17,2% de prélèvements sociaux. Ainsi, dans votre cas, l’impôt s’élèvera à 540 euros (30% de 1 800 euros). Et si vous aviez réalisé plus de pertes que de gains, vous n’auriez tout simplement rien payé cette année-là, «et le solde aurait été reportable pendant 10 ans sur vos futures plus-values de même nature», ajoute Benoist Lombard.



















