Pour expliquer le succès grandissant des produits de défiscalisation de type PME, Sofica ou FCPI, nul besoin de chercher bien loin : il suffit de remplir sa déclaration de revenus pour s’apercevoir du niveau affolant des ponctions opérées par le fisc sur les placements classiques. Exception faite des offres réglementées par l’Etat, comme le Livret A, tous les gains issus de l’épargne sont soumis à l’impôt et aux taxes sociales à 17,2%, qu’il s’agisse d’intérêts, de dividendes ou de plus-values d’actions.

Livret A, LDDS… les placements exonérés

Livret A, livret de développement durable et solidaire (LDDS), Livret jeune… Ces placements bancaires, au taux d’intérêt fixé et garanti par l’Etat, sont exonérés de toute taxe. Parfait pour loger ses liquidités (les dépôts sont toujours plafonnés, par exemple à 22 950 euros pour le Livret A), même si les taux de rémunération ont été abaissés récemment (2,4% pour le Livret A et le LDDS depuis le 1er février 2025).

Quant aux plans et comptes d’épargne logement (PEL et CEL, aujourd’hui rémunérés respectivement à 1,75% et 1,50%), eux aussi administrés par l’Etat, ceux ouverts avant 2018 et ayant moins de douze ans d’âge sont exonérés d’impôts (mais pas des 17,2% de prélèvements sociaux), les autres étant soumis, au choix du souscripteur, à une taxe forfaitaire de 30%, ou à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux à 17,2%.

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