
180 millions d’euros, 9 000 m² sur une propriété de 1 100 ha. Des chiffres qui donnent le tournis et qui refroidissent aussi les éventuels acquéreurs. Le château d’Armainvilliers, situé à Tournan-en-Brie, en Seine-et-Marne, est en vente depuis plusieurs mois par l’Agence Kretz et malgré la médiatisation des agents immobiliers, cette ancienne propriété du roi du Maroc ne trouve toujours pas preneur, raconte Le Parisien. Mis en vente à plus de 400 millions d’euros il y a quelques années, le château d’Armainvilliers a vu son prix baisser à un tarif «plus raisonnable» de 180 millions d’euros depuis bientôt un an.
Mais malgré cette belle «ristourne», le bien désormais confié à la famille Kretz attend toujours son nouveau propriétaire. «C’est toujours le bien immobilier le plus cher de France. Et puis, sur 1 100 ha, cela n’a pas d’équivalent», assure Brigitte Kahan, l’agente commerciale en charge du dossier. Outre la modique somme de 180 millions d’euros, le futur acquéreur devra aussi prévoir plusieurs millions d’euros tous les ans afin d’entretenir le château de 9 000 m2 et la propriété de 1 100 ha.
Des investisseurs intéressés pour des hôtels de luxe
«En plus du château, il y a 35 maisons d’environ 250 m² chacune», détaille l’agente commerciale. «Construit au XIIe siècle, le château d’Armainvilliers a traversé les époques pour devenir une propriété d’exception», souligne la famille Kretz sur son compte Instagram. Elle rappelle également que l’édifice avait été acquis par la famille Rothschild en 1887, et avait été démoli pour être «reconstruit dans un style anglo-normand par le Baron Edmond de Rothschild, avant d’être rénové et agrandi par sa Majesté Hassan II du Maroc en 1984».
En vente depuis près d'un an, l’ancienne propriété du roi du Maroc, qui comprend notamment deux étangs, une forêt, une ferme biologique ou encore un haras, semble susciter l’intérêt de quelques candidats. «Des investisseurs pour des hôtels de luxe ou des concepts mélangeant écologie et luxe», indique Brigitte Kahan auprès de nos confrères. Toutefois, si cette dernière évoque «deux ou trois pistes sérieuses», elle assure que «rien n’est signé».
De son côté, le maire de Tournan-en-Brie, Laurent Gautier, préférerait qu’une partie de la propriété soit ouverte au public. «C’est un château hors du temps. (…) C’est un bien unique. C’est aussi un lieu qui dégage plein de fantasmes », estime-t-il dans Le Parisien. Et si l’Agence Kretz reste discrète concernant l’identité de l’actuel propriétaire des lieux, le maire, lui, affirme que ce dernier ne serait autre que le roi du Bahreïn.
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