Le Britannique a lui-même alimenté les polémiques par ses réactions épidermiques. Exaspéré par les critiques, dont un reportage sur France 2 qui évoquait sa gestion maniaque des droits, il prend des journalistes à partie sur Tintin.com. Olivier Delcroix, le spécialiste BD du Figaro, est qualifié de «menteur». Sophie Flouquet, du Journal des Arts, qui a émis des doutes sur le musée, aurait des «problèmes sexuels» et une «étrange perception des autres». Quant à Albert Algoud (ex-Canal +) et Hugues Dayez (RTBF, la radio-télévision belge), leur relation passionnelle avec Tintin et leur «haine» de Moulinsart SA (la société qui gérait alors les droits, aujourd’hui rebaptisée Tintinimaginatio) s’expliqueraient par des problèmes familiaux. Or tous deux sont papas d’un enfant autiste…

Dans l’entourage de Nick Rodwell, on l’assure, ces éruptions relèvent de l’histoire ancienne, elles s’expliquent par le climat délétère autour du patron de Moulinsart SA, invariablement présenté comme le grand méchant loup. Yves Février, l’un des dirigeants actuels de Tintinimagniatio, avançait à l’époque que «Nick Rodwell est dans une situation où quoi qu’il fasse, il sera pointé du doigt».

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