La porte de son bureau est bien gardée. À tel point qu’Hugo Brugière, jeune directeur général de Cybergun (armes de simulation) et propriétaire de Verney-Carron (marque historique de fusils de chasse), ne garde pas la clé sur lui. C’est un employé qui ouvre la porte après avoir récupéré le passe-partout dans un coffre sécurisé. Pas de secret industriel apparent dans ce bureau près de Paris, mais une belle collection de pistolets et autres fusils d’assaut, entreposés entre quelques flacons d'alcool haut de gamme. Chez Hugo Brugière, 35 ans, on affiche les couleurs : du bleu, du blanc et du rouge, ça respire le Gaullisme et on respecte le drapeau ! «D'ailleurs, je m’entraîne toujours au tir, affirme le réserviste du 31eme régiment du génie de Besançon, dont le père et le grand-père étaient militaires, et qui est passé par Saint-Cyr après ses études à Sciences Po Paris. J’ai toujours baigné dans l’univers des armes. Même si j’ai racheté Cybergun un peu par hasard».

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