
Un déplacement officiel… avec des turbulences inattendues. Les 17 et 18 septembre derniers, Donald Trump s’est rendu au Royaume-Uni pour une visite d’Etat auprès de la famille royale, à Windsor. Comme à son habitude pour ses déplacements internationaux, le président américain a voyagé à bord d’Air Force One, tandis que ses hélicoptères le suivaient par avion-cargo. Mais le trajet a rapidement pris une tournure plus mouvementée que prévu. Lors du vol aller, alors que le Boeing 747 présidentiel survolait Long Island, une alerte a en effet été déclenchée par le contrôle aérien, rapporte Presse Citron.
Un avion de ligne de la compagnie Spirit Airlines se trouvait sur une trajectoire convergente avec celle d’Air Force One, à une altitude similaire. Les contrôleurs ont immédiatement ordonné aux pilotes du vol commercial de modifier leur route et de descendre d’un niveau de vol. Une manœuvre banale en aviation civile, mais qui prend une tout autre dimension lorsqu’il s’agit de l’avion présidentiel. Les deux appareils n’étaient séparés que d’environ 13 kilomètres, ce qui permettait un contact visuel direct.
Le couple présidentiel contraint de changer d’hélicoptère
Face à l’absence de réaction rapide de la part des pilotes de Spirit Airlines, la tension est montée d’un cran dans la tour de contrôle. Les échanges radio dévoilent un agacement palpable : «Levez les yeux de leur iPad et de rester attentifs», aurait lancé sèchement un contrôleur, avant d’ajouter avec ironie : : «Je suis sûr que vous pouvez le voir ; Boeing 747, bleu et blanc.»
Et ce n’était pas le seul imprévu du voyage. Sur le chemin du retour, un second incident s’est produit. Avant de rejoindre Air Force One sur le tarmac de l’aéroport de Londres-Stansted, Donald et Melania Trump devaient effectuer un court vol en hélicoptère à bord de Marine One. Mais en cours de trajet, l’appareil a été contraint à un atterrissage d’urgence. En cause : un problème hydraulique mineur, selon un communiqué de la Maison Blanche.
Par mesure de précaution, l’hélicoptère s’est posé à l’aéroport de Luton, situé entre Windsor et Stansted. Le couple présidentiel a ensuite embarqué à bord d’un deuxième appareil de secours, Marine Two, prévu dans tous les déplacements pour assurer une solution de repli immédiate en cas d’imprévu.


















