
Il y a quelques jours, Donald Trump a reçu un cadeau pour le moins encombrant. En effet, la famille royale du Qatar a décidé d’offrir au président un Boeing 747-8 d’une valeur de 400 millions de dollars (352 millions d’euros). L’appareil ayant à peine touché le sol américain, il semblerait pourtant que ce dernier ne soit plus au goût du magnat de l’immobilier, qui le considère «trop gros», a-t-il expliqué au cours d’une session de questions-réponses, jeudi 29 mai.
Surnommé «la reine des cieux», le nouvel appareil de Donald Trump affiche en effet des dimensions hors normes. Avec ses 76,3 mètres de longueur et une envergure de 68,4 mètres, le Boeing 747-8 est aujourd’hui l’avion commercial le plus long du monde, rapporte CNews. Des dimensions qui ont visiblement refroidi le locataire de la Maison-Blanche, qui a assuré devant la presse que l’appareil était actuellement en «cours de réaménagement» afin de répondre aux «normes militaires». Ainsi, malgré tous les aménagements réalisés par le Qatar pour satisfaire son futur propriétaire, comme une chambre décorée, des salles de réunion ou une salle de bain avec douche à l’italienne, le cadeau sera finalement relégué en outil pour l’armée américaine.
Un cadeau au cœur de la polémique
Il faut dire qu’en acceptant ce cadeau, Donald Trump s’est attiré les foudres de ses détracteurs. Certains affirment en effet que l’appareil pose de réelles questions de conflits d’intérêts, et ce, alors même que la Constitution des États-Unis interdit aux dépositaires de l’autorité publique d’accepter des cadeaux de la part «d’un roi ou d’un prince d’un État étranger».
Balayant d’un revers de la main toutes ces critiques, Donald Trump avait ainsi évoqué une «transaction très publique et transparente». En outre, le président américain avait expliqué que ce cadeau, considéré comme un «beau geste venant du Qatar», ne donnerait lieu à aucune faveur en échange. De son côté, le Qatar a réfuté toute idée d’un «pot de vin» versé à son destinataire, préférant parler à l’inverse d’un «échange entre deux pays».


















