
L’essentiel
La riposte s'organise. Les représentants des filières «impactées» par les mesures tarifaires annoncées par les Etats-Unis avaient rendez-vous cet après-midi à l’Elysée avec Emmanuel Macron. La veille, mercredi 2 avril, Donald Trump a dévoilé les très attendus droits de douane qu'il souhaite imposer à de nombreux pays. Depuis la Maison Blanche, le président américain a déclaré la guerre commerciale en annonçant des droits de douane massifs sur les produits entrant aux Etats-Unis, notamment 34% sur les marchandises chinoises et 20% sur celles en provenance de l'Union européenne (UE). Il a également évoqué un droit de douane plancher, d'au moins 10%, sur tous les produits exportés aux Etats-Unis. Ces nouvelles mesures entreront en vigueur les 5 et 9 avril, a-t-il précisé.
L'ESSENTIEL
- Emmanuel Macron l’a assuré : «Riposte, il y aura.» Il a pris la parole depuis l’Elysée, jeudi 3 avril, où étaient réunis plusieurs membres du gouvernement aux côtés des représentants des secteurs les plus touchés par les nouveaux droits de douane imposés par Donald Trump. Le président de la République a d’abord appelé les industriels français à suspendre leurs investissements aux Etats-Unis, en attendant toute clarification. Il a ensuite invité les Européens à «rester unis». En cas d’échec des négociations avec l’administration Trump, l’Union européenne prépare déjà une réponse, qui pourrait intervenir dès la «fin du mois» d’avril.
- Donald Trump a frappé fort. Mercredi 2 avril, le président américain a annoncé une nouvelle vague de droits de douane généralisés, qualifiant cette journée de «Jour de la libération» pour les Etats-Unis. Son objectif affiché : ouvrir un nouvel «âge d’or» économique pour le pays. Mais ces mesures risquent d’avoir des conséquences importantes, en alourdissant les coûts pour les ménages et en fragilisant de nombreuses entreprises, aux Etats-Unis comme à l’international.
- Parmi les annonces phares : des droits de douane de 20% sur toutes les importations en provenance de l’Union européenne, une surtaxe de 25% sur l’ensemble des véhicules importés, ainsi qu’un droit de douane plancher d’au moins 10% sur toutes les importations. Face à cette offensive, l’Union européenne n’a pas tardé à réagir : Bruxelles a annoncé préparer une riposte coordonnée pour défendre ses intérêts économiques.
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Le direct
Fin du live : merci de nous avoir suivis !
Merci à toutes et à tous d’avoir été nombreux à suivre ce live consacré aux nouveaux droits de douane annoncés par Donald Trump. Entre guerre commerciale, tensions diplomatiques et impacts économiques, nous espérons vous avoir apporté des clés de lecture claires et utiles. Pour ne rien manquer de la suite, rendez-vous sur beincrypto1.de et sur nos réseaux pour retrouver toutes les analyses, décryptages et réactions à venir. A très bientôt pour un prochain live !
Droits de douane : Eric Lombard alerte sur une bombe à retardement pour l’emploi
Face aux nouvelles menaces de droits de douane imposées par Donald Trump, le ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique de la France tire la sonnette d’alarme. Selon Eric Lombard, les conséquences pourraient être lourdes pour l’économie française, avec un vrai risque de suppressions d’emplois. «Si on ne parvient pas à une négociation qui aboutit à faire baisser les droits proposés par Donald Trump, nous aurons une baisse de la croissance en Europe, en France», et celle-ci touchera «d’abord les entreprises exportatrices», a-t-il prévenu, ce vendredi, au micro de BFM TV.
Trump relance la guerre des taxes, Stellantis riposte en réorganisant ses usines
Pour anticiper les nouvelles taxes douanières de Donald Trump, le groupe Stellantis (Peugeot, Fiat, Jeep…) revoit sa stratégie de production. Au programme : transferts d'usines et ajustements logistiques massifs pour limiter l’impact économique. Une riposte industrielle d’envergure face à la guerre commerciale qui s’annonce. Lire l'article.
Faut-il acheter ses baskets maintenant avant que les prix explosent ?
Entre tensions commerciales et nouvelles règles d’importation, les grandes marques de sneakers comme Nike, Adidas ou Puma pourraient bientôt revoir leurs tarifs à la hausse. Une mauvaise nouvelle pour les amateurs de baskets, déjà confrontés à des prix en forte progression ces dernières années.
Netflix, Disney+… et si vos abonnements devenaient (encore) plus chers ?
Face aux nouvelles taxes douanières de Donald Trump, l’Union européenne prépare une riposte… qui pourrait viser les géants du numérique. Une taxation des services comme Netflix ou Disney+ est sur la table, et une nouvelle hausse des abonnements pourrait avoir lieu. Faut-il s’y attendre dès ce mois-ci ?
Laurent Saint-Martin appelle à «une réponse ferme et massive» face aux Etats-Unis
«Nous faisons face à un rendez-vous avec l’Histoire d’une portée tout à fait exceptionnelle», juge Laurent Saint-Martin, ministre délégué chargé du Commerce extérieur et des Français de l’étranger. Invité de Benjamin Duhamel dans l’émission Tout le monde veut savoir sur BFMTV, Laurent Saint-Martin a également déclaré : «Les Etats-Unis adoptent désormais une posture d’adversaire commercial.» Et d’ajouter : «Il est essentiel d’apporter une réponse à la fois ferme et massive.»
Les Bourses européennes chutent nettement en clôture
Les marchés boursiers européens ont fortement chuté jeudi, Paris signant sa pire baisse depuis deux ans, au lendemain de l'offensive commerciale de Donald Trump qui a décidé d'imposer des droits de douane massifs sur les produits importés aux Etats-Unis. Paris a cédé 3,31%, son plus fort recul quotidien depuis la séance du 15 mars 2023. Francfort a perdu 3,01%, Milan 3,60% et Londres 1,55%.
Les calculs à l'origine des chiffres avancés par l’administration Trump dévoilés
Pour déterminer les droits de douane annoncés mercredi par le président américain, Donald Trump, la Maison Blanche a fait un calcul relativement simple, appliqué de manière uniforme à tous les pays, soulevant interrogations et critiques. Donald Trump a dénoncé de supposés «tarifs douaniers» que les autres pays imposeraient aux Etats-Unis. Mais les chiffres présentés ne correspondent pas au niveau des droits de douane actuels.
La Maison Blanche affirme avoir pris en compte d'autres barrières commerciales que les simples droits de douane - citant notamment les normes environnementales ou la manipulation des taux de change. Dans les faits, pour calculer les supposées taxes douanières, la Maison Blanche a divisé la balance commerciale (la différence entre importations et exportations) par la valeur des importations - et ce quel que soit le pays. Un calcul qui ne prend pas en compte les spécificités des liens commerciaux.
Le Brésil prendra «toutes les mesures appropriées» pour se «défendre»
Le président brésilien Lula a annoncé jeudi que «toutes les mesures appropriées» seraient prises pour «défendre les entreprises et les travailleurs» du pays sud-américain, visé par l'imposition de 10% de droits de douane par les Etats-Unis. «Nous défendons le multilatéralisme et le libre-échange, et nous répondrons à toute tentative d'imposer un protectionnisme qui n'a plus sa place dans le monde», a déclaré Luiz Inacio Lula da Silva lors d'une cérémonie officielle à Brasilia.
Le député de Saint-Pierre-et-Miquelon pointe «l'incompétence de l'administration américaine»
La décision de Donald Trump d'imposer des droits de douane de 50% sur les produits importés aux Etats-Unis depuis Saint-Pierre-et-Miquelon traduit «l'incompétence de l'administration américaine», a réagi l'unique député de l’archipel français situé dans l’Atlantique Nord. Le territoire verra ses produits taxés 34 points au-dessus de l’UE qui se voit infliger un taux de 20%. «Je ne sais pas d'où sortent ces chiffres» de 50%, a réagi auprès de l'AFP le député Liot Stéphane Lenormand, en référence au tableau produit par la Maison Blanche qui récapitule les nouvelles surtaxes douanières américaines. «On est un petit marché d'un peu plus de 6 000 habitants, je ne pense pas que ce soit nous qui soyons à l'origine du déséquilibre de la balance du commerce extérieur américain», a-t-il ironisé.
Bourse de Francfort : l'indice Dax dévisse de 3,02%, plombé par les droits de douane
L'indice Dax vit une séance noire à la Bourse de Francfort en Allemagne ce jeudi 3 avril, comme les autres places financières mondiales. L’indice vedette allemand a chuté de 3,02% autour de 16 heures, heure locale, en raison de l’augmentation des droits de douanes annoncée la veille par Donald Trump. Les valeurs de l'équipementier sportif Adidas (-11,65%) et de l'industriel Siemens (-8,41%) sont également particulièrement en difficulté.
Emmanuel Macron appelle les Européens à «rester unis»
Emmanuel Macron appelle les Européens à «rester unis» et met en garde contre la tentation des «plus gros» de la «jouer solo». Le président de la République a souligné la force de frappe européenne : ses consommateurs. «Nous avons une force, un marché de 450 millions d'habitants», a-t-il affirmé. Pour le chef de l'Etat, il faut «préparer une réponse» commune puis s'assurer que «toutes les filières jouent de manière cohérente avec une vraie solidarité» afin de «démonter les tarifs» douaniers mis en place par les Etats-Unis depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.
François Bayrou dénonce «une atteinte à l’idée que nous nous faisions de notre alliance avec les Etats-Unis»
Le Premier ministre a pris la parole depuis l’Elysée où est organisée une réunion de crise suite aux annonces de Donald Trump sur le commerce international. Pour François Bayrou, l’augmentation des tarifs douaniers n’est «pas seulement une atteinte aux principes du commerce international mais aussi à l’idée que nous nous faisons de notre alliance avec les Etats-Unis et à la stabilité du monde occidental».
Emmanuel Macron appelle à suspendre les investissements aux Etats-Unis avant toute clarification
Au cours de sa prise de parole depuis l’Elysée où sont réunis plusieurs représentants des secteurs les plus impactés par les annonces de Donald Trump, le président de la République a appelé les industriels à suspendre les investissements aux Etats-Unis avant toute clarification. «Ce qui est important, c'est (...) que les investissements à venir ou annoncés ces dernières semaines soient un temps suspendus tant qu'on n'a pas clarifié les choses avec les Etats-Unis d'Amérique», a-t-il lancé. En effet, «quel serait le message d'avoir des grands acteurs européens qui se mettent à investir des milliard d'euros dans l'économie américaine au moment où ils sont en train de nous "taper"», a poursuivi le président de la République.
Emmanuel Macron donne quelques éléments sur la réponse européenne à Donald Trump
Le président de la République l’a assuré : «Riposte, il y aura». En cas d’échec de la négociation avec les Etats-Unis, l’Union européenne a déjà prévu quelques éléments de réponse. La «première riposte» aura lieu «mi-avril» et concerne les «taxes déjà décidées sur l’acier et l'aluminium». Puis, «à la fin du mois», une deuxième réponse pourra être apportée «aux tarifs annoncés hier». Elle sera mise au point «après un étude précise secteur par secteur» et un travail en commun avec les Etats membres de l’UE, a expliqué Emmanuel Macron depuis l'Elysée.
Pour Emmanuel Macron «les annonces de Donald Trump sont un choc pour le commerce international»
Emmanuel Macron a pris la parole depuis l’Elysée devant les représentants des secteurs impactés par les mesures tarifaires annoncées par les Etats-Unis. Le président a dénoncé la décision «brutale et infondée». «On ne corrige pas les déficits commerciaux en mettant des tarifs», a-t-il poursuivi, ajoutant que l’augmentation des droits de douane aura «un impact massif» sur l’économie européenne. «Une chose est sûre, avec les décisions de cette nuit, l'économie américaine et les Américains, qu'il s'agisse des entreprises ou des citoyens, sortiront plus faibles qu'hier, et plus pauvres», a également déclaré le président français qui a appelé les Européens à «rester unis».
La Bourse de Paris creuse ses pertes et recule de plus de 3%
La Bourse de Paris s'enfonce jeudi, chutant de plus de 3% au lendemain de l'offensive commerciale de Donald Trump. Vers 15h10, l'indice vedette CAC 40 lâchait 3,15% à 7.610,44 points par rapport à la veille en clôture, soit un recul de 249,55 points.
Wall Street chute à l'ouverture, Apple plonge de plus de 9%
La Bourse de New York a chuté à l'ouverture, au lendemain de l'offensive commerciale massive lancée par Donald Trump, qui fait craindre un ralentissement de l'économie américaine et un rebond de l'inflation dans le pays. Dans les premiers échanges, les trois principaux indices boursiers américains sont en recul : le Dow Jones a reculé de 2,81%, l'indice Nasdaq a plongé de 4,60% et l'indice élargi S&P a chuté de 3,39%. En parallèle, les valeurs technologiques chutent elles aussi. Vers 13h50, heure locale, plusieurs géants du secteur plongeaient face aux craintes d'une addition plus lourde pour leur chaîne d'approvisionnement: Apple (-9,10%), Nvidia (-5,45%), Dell (-16,96%), Broadcom (-6,03%).
Qui sont les représentants invités à 16 heures à l’Elysée ?
Emmanuel Macron réunit à 16 heures à l’Elysée «les représentants des filières impactées par les mesures tarifaires annoncées par les Etats-Unis», a fait savoir la présidence. Dans le détail, le président du Groupement des industries françaises aéronautiques (GIFAS) et celui de Safran représenteront l’aéronautique. Les présidents de Franche Chimie et Arkema, ainsi que le directeur général de Soitec ou encore la présidente du CSF Mines et métallurgie sont conviés. Pour la santé et la cosmétique, les présidents de la Fédération française des industrie de santé et de la Fédération des entreprises de la beauté en compagnie de la directrice générale de Snitem et du vice-président chez Puig seront présents. Côté vins et spiritueux, la fédération des exportateurs de vins et spiritueux sera représentée aux côtés du directeur général de Pernod-Ricard. Le président de la Coopération agricole et le directeur général de Terroirs et Vignerons de Champagne sont sur la liste des invités ainsi que le président de France Industrie.
Plusieurs organisations patronales sont conviées : le Medef, l’Afep et Meti. François Bayrou, le Premier ministre, sera présent ainsi que les ministres de l’Economie, Eric Lombard, de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire, Annie Genevard, de l’Industrie et de l'Energie, Marc Ferracci et du Commerce extérieur, Laurent Saint-Martin.
La Suisse ne prévoit pas de contre-mesures «en l'état» aux droits de douane américains
Le gouvernement suisse ne prévoit pas de contre-mesures «en l'état» aux droits de douane américains malgré le coup de massue de 31% asséné sur de nombreux produits helvétiques, dans une tentative visant à préserver ses relations commerciales avec les Etats-Unis. «Une augmentation des tensions commerciales n'est pas dans l'intérêt de la Suisse», a indiqué le Conseil fédéral dans un communiqué jeudi 3 avril.
Donald Trump affirme que les Etats-Unis ressortiront «plus forts»
Le président américain a l’air satisfait des grandes annonces sur le commerce international qu’il a effectuées mercredi 2 avril. Selon Donald Trump, les Etats-Unis en ressortiront «plus forts». «L'opération est terminée! Le patient a survécu et se remet. Le pronostic est que le patient sera bien plus fort, plus grand, meilleur, et plus résilient que jamais», a-t-il écrit sur sa plateforme Truth Social. Il conclut son message par l’un de ses slogans favoris : «Rendre sa grandeur à l’Amérique !!!».
L'aéronautique, le luxe et le vin français dans le viseur
L’annonce de Donald Trump d’imposer 20% de droits de douane sur les importations européennes menace plusieurs secteurs clés de l’économie française. L’aéronautique, le luxe et surtout le vin pourraient subir de lourdes pertes.
Bruxelles contre-attaque
Face à la hausse des droits de douane décidée par Donald Trump - 20% sur les importations en provenance de l’Union européenne - Bruxelles se prépare à réagir. Cette mesure a provoqué de vives réactions parmi les dirigeants européens, qui y voient une menace directe pour le commerce international et l’économie mondiale. Lire notre article.
Le dollar perd plus de 2,6% face à l'euro
Le dollar a accentué sa chute jeudi, cédant plus de 2,6% face à l’euro, au lendemain de la déclaration de guerre commerciale de Donald Trump, qui suscite des inquiétudes quant à l’économie américaine - un mouvement d’une telle ampleur de la monnaie unique n’avait plus été observé depuis 2015, selon l’agence Bloomberg. A 12h25, heure française, le billet vert reculait de 2,08% face à l’euro, à 1,1085 dollar, après avoir atteint un creux à 1,1144 dollar, son plus bas niveau depuis septembre 2024. La devise américaine enregistrait également une baisse de 1,38% face à la livre sterling, à 1,3189 dollar.
Le commissaire européen au Commerce parlera vendredi à ses homologues américains
Le commissaire européen au Commerce, Maros Sefcovic, a indiqué qu’il s’entretiendrait vendredi avec ses homologues américains au sujet des droits de douane décidés par Donald Trump. Il a réaffirmé la volonté de dialogue de l’Union européenne, tout en avertissant qu’elle était prête à réagir. «Nous agirons de manière calme, soigneusement échelonnée et unifiée, (…) en prévoyant suffisamment de temps pour les pourparlers. Mais nous ne resterons pas inactifs si nous ne parvenons pas à conclure un accord équitable», a-t-il déclaré jeudi sur le réseau social X.
Unjustified tariffs inevitably backfire.
— Maroš Šefčovič🇪🇺 (@MarosSefcovic) April 3, 2025
We'll act in a calm, carefully phased, unified way, as we calibrate our response, while allowing adequate time for talks. But we won't stand idly by, should we be unable to reach a fair deal.
I'll speak to my U.S. counterparts tomorrow. pic.twitter.com/tA9l40wvRE
Les agriculteurs européens appellent à la désescalade
Après l’annonce des nouveaux tarifs douaniers américains, l’organisation européenne des syndicats agricoles, le Copa-Cogeca, a tiré la sonnette d’alarme, redoutant «un conflit commercial d’une grande ampleur» et appelant à une «désescalade». Se disant «profondément préoccupé», le lobby agricole a «instamment demandé» aux Etats-Unis et à l’Union européenne de renforcer les efforts diplomatiques pour éviter toute nouvelle hausse des taxes des deux côtés de l’Atlantique. «Ces nouveaux droits de douane ne feront qu’accroître l’incertitude et la pression financière qui pèsent sur notre secteur», a réagi l’organisation. Selon Lennart Nilsson, l’un de ses responsables, «les mesures commerciales de rétorsion ne profiteront ni aux agriculteurs de l’UE ni à ceux des États-Unis». Il appelle à donner la priorité aux négociations. En Europe, le secteur des vins et spiritueux, grand exportateur, figure parmi les plus exposés aux nouvelles taxes américaines.
«L'Europe répondra» aux taxes de Donald Trump, promet Jean-Noël Barrot
Le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a réagi, jeudi 3 avril, à l’annonce de la hausse des droits de douane par Donald Trump. Depuis Bruxelles, où se tient une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Otan, il a affirmé : «L’Union européenne répondra dès la semaine prochaine».
Quel impact des droits de douane américains sur la Guadeloupe, la Martinique et La Réunion ?
Les nouvelles mesures protectionnistes annoncées par Donald Trump pourraient avoir des conséquences indirectes sur les territoires français d’Outre-mer, notamment la Guadeloupe, la Martinique et La Réunion. Bien que les droits de douane américains visent principalement l’Union européenne continentale, les économies ultramarines, fortement dépendantes des importations et des échanges internationaux, pourraient subir des effets secondaires. Le principal risque évoqué concerne une hausse des prix à l’importation et des tensions logistiques, notamment sur les produits manufacturés et les pièces détachées transitant par l’Europe. Les acteurs économiques locaux redoutent également des ralentissements dans les chaînes d’approvisionnement. Toutefois, les autorités françaises n’ont pas encore détaillé les mesures d’accompagnement spécifiques pour les territoires ultramarins face à cette nouvelle donne commerciale.
Chute des prix du pétrole après les annonces sur les droits de douane
Les prix du pétrole reculent ce jeudi, dans le sillage de l'offensive commerciale d’ampleur déclenchée par Donald Trump. Les marchés redoutent une baisse de la demande, dans un contexte de croissance mondiale fragilisée. Bien que les produits énergétiques échappent aux nouvelles taxes, «ces derniers restent généralement sensibles aux ralentissements économiques», souligne Arne Lohmann Rasmussen, de Global Risk Management. Les mesures tarifaires dévoilées par Washington ont pris de court les observateurs. «Les annonces tarifaires étaient bien pires que prévues», estime l’analyste, ce qui pèse sur les marchés et «fait baisser les prix du pétrole».
A 10h25, heure française, le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en juin, cédait 3,02% à 72,69 dollars. Son équivalent américain, le WTI (West Texas Intermediate) pour livraison en mai, chutait de 3,19% à 69,42 dollars. L’offensive protectionniste américaine, inédite depuis les années 1930, repose sur un tarif minimum de 10% appliqué à toutes les importations, assorti de surtaxes pour les pays considérés comme les plus hostiles sur le plan commercial.
La Chine, premier importateur mondial de pétrole, est particulièrement visée : ses produits seront désormais soumis à une nouvelle taxe de 34%, qui s’ajoute aux 20% de droits de douane déjà existants. «Nous pouvons nous attendre à des représailles de la part des partenaires commerciaux des Etats-Unis, ou du moins à des menaces de représailles», avertit Chris Beauchamp, analyste chez IG. Dans un tel contexte, les prix du pétrole pourraient reculer davantage. A cela s’ajoute une autre source d’inquiétude : une hausse inattendue des stocks de brut aux Etats-Unis. «Pour ajouter à la morosité ambiante, les stocks de brut américains ont augmenté de façon inattendue la semaine dernière, défiant les prévisions d'une réduction», observe Matt Britzman, analyste chez Hargreaves Lansdown.
Olaf Scholz juge «fondamentalement erronées» les décisions de Trump sur les droits de douane
Le chancelier allemand Olaf Scholz a jugé jeudi «fondamentalement erronées» les décisions de Donald Trump sur les droits de douane, assurant que l'Europe répondra «de manière unie, forte et appropriée». Ces nouveaux droits de douane «constituent une attaque contre un ordre commercial qui a créé de la prospérité partout dans le monde», a dit à la presse le dirigeant allemand. «Nous sommes à la disposition du gouvernement américain pour discuter et éviter une guerre commerciale», a-t-il ajouté.
Donald Trump relance la guerre commerciale sur des bases économiques jugées bancales
Le 2 avril 2025, Donald Trump a annoncé une nouvelle salve de droits de douane visant la plupart des partenaires commerciaux des Etats-Unis : 20% sur les importations de l’Union européenne, 34% sur celles en provenance de Chine, et jusqu’à 46% pour le Vietnam. Selon Asterès, cette stratégie marque un tournant historique, ramenant les Etats-Unis à des niveaux de droits de douane comparables à ceux des années 1930. L’analyse, que Capital a pu consulter, pointe des fondements économiques fragiles : l’administration Trump défend l’idée que les importations réduisent mécaniquement le PIB, une interprétation jugée erronée par les économistes d’Asterès.
De même, la promesse d’une réindustrialisation par les droits de douane apparaît comme une illusion : même si le déficit commercial était comblé, l’emploi industriel n’augmenterait que marginalement, passant de 10% à environ 11,5% de l’emploi total. En conclusion, Asterès estime que cette guerre commerciale repose sur des hypothèses économiques fragiles et pourrait entraîner des perturbations majeures dans l’économie mondiale, en particulier du fait de l’interconnexion accrue des chaînes de valeur.
Pour François Bayrou, les annonces de Donald Trump sont une «catastrophe»
La hausse des droits de douane annoncée mercredi par le président américain Donald Trump représente, selon le Premier ministre français François Bayrou, une «immense difficulté» pour l’Europe et une «catastrophe» pour les Etats-Unis. «Cette décision est une catastrophe pour le monde de l’économie. C’est une immense difficulté pour l’Europe. Je crois que c’est aussi une catastrophe pour les États-Unis et pour les citoyens américains», a déclaré le chef du gouvernement ce jeudi, en marge d’un colloque organisé au Sénat.
Les Bourses européennes ouvrent en fort repli ce jeudi
Les Bourses européennes ont ouvert en net repli ce jeudi, au lendemain de l'offensive de Donald Trump, qui a décidé d'imposer des droits de douane massifs aux rivaux comme aux alliés commerciaux des Etats-Unis. Dans les premiers échanges, la Bourse de Paris perdait 1,79%, Francfort 2,08%, Milan 1,58%, Amsterdam 1,44% et Londres 1,07%. Plus d'infos :
Le Royaume-Uni relativement épargné par Donald Trump
Le gouvernement britannique a dit «reconnaître que les annonces du président (américain) placent le Royaume-Uni dans une position relativement meilleure que, par exemple, l'UE», a indiqué ce jeudi matin sur Sky news le ministre britannique du Commerce, Jonathan Reynolds. «Il est clair que les décisions prises par les Etats-Unis auront un impact économique, tant au niveau national que mondial», a déclaré le Premier ministre britannique Keir Starmer lors d'une rencontre avec des chefs d'entreprise à Downing Street après l'annonce de droits de douane de 10%. «Mais je tiens à être très clair : nous sommes prêts car l'une des grandes forces de notre pays est notre capacité à garder la tête froide», a-t-il poursuivi.
«Trump nous a déclaré une guerre commerciale, il faut une réaction ferme», juge Marine Tondelier
Pour Marine Tondelier, secrétaire nationale des Ecologistes, Donald Trump «va semer le trouble». Le président américain «nous a déclaré une guerre commerciale, il faut une réaction ferme», a-t-elle déclaré ce jeudi matin sur Franceinfo. «Je ne pense pas qu'il faille rester sans bouger en souriant et en faisant semblant que nous sommes tous amis», a-t-elle réagi.
«C’est un choc. La nation doit être derrière les entreprises», estime la CPME
«C’est un choc. La nation (française) doit être derrière les entreprises», a estimé Amir Reza-Tofigh, président de la CPME, ce jeudi matin sur BFMTV, dénonçant «une attaque américaine». Les taxes américaines vont «avoir des impacts sur les prix», a-t-il prévenu. «On a besoin de sentir que nos politiques, que nos citoyens sont derrière notre économie car c'est une attaque comme il n'y en a jamais eu depuis très longtemps», a-t-il insisté. Selon lui, il «faut attaquer là où ça fait mal». «Faire 20% sur tout ce n'est pas la bonne solution, mais aller attaquer des produits qui sont dépendants des européens comme l'aéronautique. Il y a peut-être des dépendances et on peut faire mal sur ces niveaux de dépendance», a-t-il expliqué.
Les alcools français redoutent un recul des exportations de 800 millions d'euros
La filière française des vins et spiritueux craint un recul d'environ 800 millions d'euros d'exportations pour les entreprises de l'Hexagone suite aux droits de douane de 20% imposés aux marchandises de l'UE par l'administration Trump, selon un communiqué publié dans la nuit de mercredi à jeudi. La Fédération française des exportateurs de vins et spiritueux (FEVS) estime que la décision des Etats-Unis «entraînera des conséquences extrêmement lourdes sur le secteur des vins et spiritueux français et européens», et «aura également un impact extrêmement négatif sur les importateurs, grossistes et détaillants américains».
«Nous sommes prêts à cette guerre commerciale», assure Sophie Primas
Invitée sur RTL ce jeudi matin, Sophie Primas, porte-parole du gouvernement, a affirmé que «nous sommes prêts à cette guerre commerciale » avec les États-Unis. «La France répond avec l'Europe». Reprenant les termes d'Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, Sophie Primas a estimé que «c'est un coup dur porté à l'économie mondiale, à l'économie européenne et singulièrement à l'économie française».
Selon Sophie Primas, «deux ripostes» sont déjà prévues pour répondre aux droits de douane de Donald Trump. Une première sera «efficiente mi-avril qui va correspondra à la première attaque (de Trump) sur l'aluminium et l'acier» et un deuxième jeu de ripostes «probablement prêt à la fin du mois d'avril sur l'ensemble des produits et des services» américains, a-t-elle expliqué sur RTL.
Droits de douane américains : "Face à cette guerre commerciale, on va attaquer les services numériques, comme les GAFAM par exemple"@sophieprimas, porte-parole du gouvernement, invitée de @ThomasSotto dans #RTLMatin pic.twitter.com/XIWuNbL1Pk
— RTL France (@RTLFrance) April 3, 2025
«Le mécanisme et les produits qui seront considérés ne sont pas encore décidés, c’est une discussion entre membres des pays de l’Union européenne. (…) Mais les services numériques qui ne sont pas taxés pourraient l’être, les Gafam par exemple», a-t-elle précisé.
Les droits de douane américains sont une «mauvaise mesure», selon Giorgia Meloni
La Première ministre italienne Giorgia Meloni a estimé mercredi que les nouveaux droits de douane américains imposés aux importations en provenance de l'UE étaient une «mauvaise mesure», jugeant qu'une guerre commerciale ne ferait qu'affaiblir l'Occident. «L'introduction par les Etats-Unis de droits de douane à l'égard de l'UE est une mesure que je considère comme mauvaise et qui ne convient à aucune des deux parties. Nous ferons tout notre possible pour parvenir à un accord avec les Etats-Unis, afin d'éviter une guerre commerciale qui affaiblirait inévitablement l'Occident au profit d'autres acteurs mondiaux», a-t-elle déclaré dans un communiqué.
Les surtaxes de 25% sur les voitures importées aux Etats-Unis entrent en vigueur
Les voitures importées aux Etats-Unis se voient depuis ce jeudi imposer 25% de droits de douane supplémentaires selon la volonté du président Donald Trump, qui vient d’annoncer qu’une montagne d’autres taxes allait suivre. Depuis ce jeudi 4h01 GMT, les voitures fabriquées en dehors des Etats-Unis sont soumises à une surtaxe de 25%, un coup dur pour l’industrie mondiale, alors que des droits de douane de même ampleur sur les pièces détachées doivent aussi progressivement entrer en vigueur.
Le Sénat américain contre les droits de douane imposés au Canada
Une poignée de sénateurs républicains se sont désolidarisés du président américain Donald Trump mercredi et se sont joints aux démocrates, pour adopter une mesure symbolique s'opposant aux droits de douane de 25% imposés sur les importations canadiennes. Cependant, ce texte n'a pratiquement aucune chance de devenir une loi. Mais il s'agit d'une défaite symbolique pour Donald Trump au Congrès, où le parti républicain contrôle les deux chambres, et où le président américain n'a rencontré que peu d'opposition depuis son retour au pouvoir. Quatre sénateurs républicains l'ont soutenu, ajoutant leurs voix à celles de tous les démocrates. Par 51 voix contre 48, le Sénat a ainsi voté pour rejeter l'urgence nationale déclarée à la frontière par Donald Trump, un argument qu'il utilise pour justifier l'imposition de droits de douane de 25% sur les importations venues du Canada.
Emmanuel Macron va réunir les «représentants des filières impactées» par les droits de douane
Emmanuel Macron va réunir à l'Elysée, ce jeudi après-midi à 16 heures, les «représentants des filières impactées par les mesures tarifaires annoncées par les Etats-Unis», a fait savoir la présidence de la République.
Ursula von der Leyen dénonce un «coup majeur» porté à l’économie mondiale
Les droits de douane américains sont un «coup majeur» porté à l’économie mondiale, a estimé, ce jeudi matin, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, alors que l’Union européenne est visée par une surtaxe de 20%. Ursula von der Leyen a regretté «profondément» cette décision, affirmant que les Européens étaient «prêts à réagir» et travaillaient déjà à «un nouveau paquet de contre-mesures » au cas où les négociations avec l’administration américaine devaient échouer.
Les nouveaux droits de douane américains contre l’UE entreront en vigueur le 9 avril
La Maison Blanche a annoncé mercredi que les nouvelles mesures tarifaires décidées par Donald Trump s’appliqueront en deux temps. Les droits de douane minimum de 10 % sur toutes les importations prendront effet le 5 avril, tandis que les surtaxes ciblées visant notamment la Chine et l’Union européenne seront appliquées à partir du 9 avril, a précisé un responsable fédéral cité par la presse américaine.
La liste complète des droits de douane «réciproques» instaurés par Donald Trump
Voici la liste complète des droits de douane «réciproques» annoncés par Donald Trump lors de son discours. Ces tarifs s’appliqueront aux produits importés aux Etats-Unis en fonction de leur pays d’origine :
LIBERATION DAY RECIPROCAL TARIFFS 🇺🇸 pic.twitter.com/ODckbUWKvO
— The White House (@WhiteHouse) April 2, 2025
Donald Trump conclut son discours par une prophétie
Donald Trump a conclu son allocution sur une note solennelle, au ton presque prophétique. «Dans quelques années, vous direz qu’il avait raison : c’était bien l’un des jours les plus importants de l’histoire des Etats-Unis», a-t-il affirmé avant de quitter le podium.
Les titres des constructeurs automobiles fléchissent après les annonces de Donald Trump
Les actions des grands constructeurs sont orientées à la baisse ce mercredi soir, après les annonces tarifaires de Donald Trump. Ford, GM, Stellantis et Tesla ont toutes reculé après la clôture des marchés à New York, rapporte l'agence Bloomberg.
Donald Trump annonce un tarif douanier minimum de 10% sur tous les produits étrangers
En complément des droits de douane dits «réciproques», Donald Trump a annoncé l’instauration d’un «tarif minimum de 10%» sur l’ensemble des produits importés. Une mesure, selon lui, destinée à «permettre aux pays étrangers de contribuer à la reconstruction» des Etats-Unis. Le président américain a également averti : «Nous allons être très sévères avec les pays qui veulent tricher.»
Donald Trump dévoile les surtaxes douanières pays par pays
Voici un aperçu des droits de douane annoncés par Donald Trump :
• Chine : 34%
• Union européenne : 20%
• Vietnam : 46%
• Japon : 24%
• Royaume-Uni : 10%
• Corée du Sud : 25%
• Thaïlande : 36%
• Suisse : 31%
• Cambodge : 49%
• Taïwan : 32%
• Malaisie : 24%
La Chine soumise à des droits de douane de 34%
Concernant la Chine, principal rival commercial des Etats-Unis, Donald Trump a annoncé que l’ensemble des produits importés depuis l’Empire du Milieu sera désormais taxé à hauteur de 34%. Une décision présentée comme un outil de «protection des intérêts stratégiques américains» et une réponse directe aux «pratiques déloyales» attribuées à Pékin par le président américain.
Les Etats-Unis appliqueront des droits de douane de 20 % sur les importations en provenance de l’UE
Donald Trump brandit un large panneau présentant un tableau comparatif des tarifs douaniers réciproques. Pays après pays, il en détaille les chiffres, soulignant les déséquilibres commerciaux. Le document affiche notamment des droits de douane de 20% appliqués aux pays de l’Union européenne.
Donald Trump annonce un «droit de douane de 25%» sur toutes les automobiles produites à l’étranger
Le président américain annonce l’instauration d’un tarif douanier de 25 % sur tous les véhicules importés aux Etats-Unis, qui entrera en vigueur dès minuit. Il a ensuite cédé le micro à son vice-président, J. D. Vance. «De nouvelles usines vont être construites, assure-t-il. Dans six mois, nous récolterons les fruits de vos actions, Monsieur le Président.»
Donald Trump commence son discours
Donald Trump a pris la parole depuis la roseraie de la Maison-Blanche. «Dans quelques instants, je vais signer un décret historique qui va établir des droits de douane réciproques pour tous les pays du monde», a-t-il annoncé.
La riposte européenne face aux menaces de taxes douanières de Donald Trump
Mi-mars, dans un climat tendu de guerre commerciale, l’Union européenne a publié une liste de produits américains susceptibles d’être surtaxés. Cette mesure visait à répondre aux menaces de l’administration Trump, qui envisageait d’imposer des droits de douane de 25% sur plusieurs produits européens, notamment l'acier et l’aluminium. Parmi les produits que l’Europe envisageait de surtaxer figuraient : légumes en conserve, jus de fruits, bourbon, jeans, motos, bateaux... Cette semaine, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré que l'Union européenne dispose d'un «plan solide» pour riposter aux tarifs douaniers imposés par le président américain Donald Trump. Elle a souligné que, bien que l'UE préfère une solution négociée, elle est prête à prendre des mesures de rétorsion si nécessaire.
Le dollar recule, plombé par la crainte de nouvelles surtaxes américaines
Le billet vert cède du terrain ce mercredi, affaibli par les tensions commerciales à venir. Avant l'annonce attendue de Donald Trump sur de potentielles hausses de droits de douane, les marchés s’inquiètent d’une escalade protectionniste de grande ampleur. Vers 18h40, le dollar chutait de 0,61% face à l’euro, s’échangeant à 1,0858 dollar, et perdait 0,43% contre la livre sterling, à 1,2978 dollar. Après une ouverture sans relief, les cambistes ont adopté une attitude prudente, redoutant une nouvelle offensive commerciale des Etats-Unis susceptible de raviver les tensions avec leurs partenaires internationaux.
Les fleurons français menacés par l’offensive de Donald Trump ?
Début mars, Donald Trump a brandi la menace de droits de douane à 25% sur les produits européens. Depuis, plusieurs fleurons français redoutent un durcissement commercial. De l’aéronautique au luxe, en passant par les spiritueux et l’automobile, les groupes exposés aux Etats-Unis craignent des pertes majeures. Tour d’horizon des entreprises les plus vulnérables face à cette nouvelle offensive protectionniste du président américain :
Pendant ce temps-là, Donald Trump au sommet de sa fortune…
Alors que le monde retient son souffle à quelques heures des annonces de Donald Trump sur les droits de douane, Forbes révèle que l’ex-président a doublé sa fortune en un an. En grande partie grâce à Truth Social, sa plateforme désormais cotée en Bourse. Tous les détails dans notre article.
Bourse : Donald Trump va-t-il provoquer un nouveau plongeon des géants du Nasdaq ?
Alors que Donald Trump s’apprête à annoncer de nouveaux droits de douane, Alexandre Baradez (IG France) alerte sur un risque de baisse supplémentaire de 10 à 20% pour les «7 Magnifiques» : Microsoft, Apple, Amazon, Meta, Tesla, Nvidia et Alphabet. Retrouvez l'analyse technique ici :
La CPME appelle à protéger les entreprises françaises
Alors que Donald Trump pourrait annoncer dès ce mercredi soir de nouvelles hausses des tarifs douaniers, la CPME s’inquiète des conséquences pour les secteurs français. «Nous devons protéger nos secteurs qui vont être pénalisés», affirme Amir Reza-Tofighi, le nouveau président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME). Il appelle l’Europe à rivaliser avec les Etats-Unis, mais aussi avec la Chine, dont les colis à bas coût «inondent le continent». L'interview à lire.
Ce qu’il faut savoir avant les annonces de Donald Trump
Ce mercredi soir, Donald Trump doit détailler une série de nouvelles mesures douanières depuis la Maison Blanche. L’annonce, attendue à 16h à Washington (22h en France), pourrait marquer une escalade majeure dans sa stratégie protectionniste, avec des répercussions mondiales. Parmi les options évoquées : une taxe unique de 20% sur toutes les importations ou des droits de douane ciblés selon les pays et les secteurs, avec un impact possible sur des produits phares comme le vin français, l’automobile... Donald Trump promet un «âge d’or» pour les Etats-Unis. Mais les marchés financiers, les entreprises et les partenaires commerciaux retiennent leur souffle face à l’ampleur potentielle de ces décisions. Le CAC 40 a déjà reculé, Wall Street est fébrile, et Bruxelles redoute un nouveau bras de fer.
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