
Vous cherchez une entreprise qui vous permettra de booster rapidement votre carrière ? Vous êtes au bon endroit. Capital dévoile ce mardi 8 avril en exclusivité le classement 2025 des «Top Companies» pour les salariés français, réalisée par le réseau social professionnel LinkedIn. Ce palmarès, publié pour la neuvième année consécutive, met en lumière les entreprises de plus de 5 000 salariés qui offrent les plus belles perspectives d'évolution de carrière en prenant en compte huit critères tels que le recrutement, les évolutions internes, l’équité ou encore la formation. Si ce classement est particulièrement scruté chaque année, c’est parce qu’il ne s'appuie pas sur des affirmations déclaratives mais bien sur les données publiques collectées sur les profils LinkedIn des 30 millions de comptes actifs français.
En effet, pour évaluer les perspectives de carrière, les data scientists du réseau social ont par exemple prêté attention aux promotions des salariés au sein de leur entreprise ou, au contraire, lorsqu'ils l’ont quittée prématurément. Et ce, grâce aux intitulés de poste publiés par les utilisateurs français de LinkedIn. Le palmarès s'appuie également sur le développement des compétences acquises par les membres du réseau au cours de leurs carrière dans une entreprise.
«Ces données nous permettent d’obtenir une cartographie assez précise du marché du travail français, affirme Sandrine Chauvin, directrice exécutive éditoriale chez LinkedIn France. Dans un marché de l'emploi en pleine mutation, ce classement permet d’identifier les entreprises qui recrutent mais surtout qui accompagnent le développement professionnel de leurs salariés.» A noter que cette année, 16 des 25 entreprises du classement sont françaises, et que les neuf premières restent tricolores, ce qui confirme la compétitivité nationale.
Les entreprises de la finance omniprésentes
Cette édition 2025 du palmarès «Top Companies» confirme la position dominante du secteur de la finance, qui reste l’un des moteurs incontournables de l’emploi en France et offre de belles perspectives d’évolution de carrière pour les salariés. Il demeure en effet un pilier du classement, avec six acteurs majeurs référencés, dont quatre grandes banques : Crédit Agricole (1er), BNP Paribas (5e), le Groupe BPCE (11e) et Société générale (20e). « Nous avons mis en place un partenariat avec Linkedin qui permet à nos plus de 80 000 collaborateurs d'accéder à 22 000 formations dans 24 langues différentes, explique Tiphaine David Le Mahier, responsable des transformations RH au sein de Crédit Agricole SA . Nos salariés ont ainsi la possibilité de se former afin de favoriser leur évolution dans le Groupe en accédant à de nouveaux postes , à de nouveaux métiers . Avec 61% des postes pourvus en interne, la formation contribue à fidéliser nos collaborateurs, et développer leur employabilité ».
Outre la finance, les entreprises du secteur de l'industrie occupent également une place prépondérante dans le classement LinkedIn avec Sanofi, Thales et Safran qui gagnent des places par rapport à l’année dernière. «On observe cette année une percée évidente des entreprises liées à l'industrie, notamment dans le secteur de la défense et de l’énergie, analyse Sandrine Chauvin. Cela peut s’expliquer notamment notamment par le contexte géopolitique actuel, marqué par les investissements de l’Etat dans le secteur de la défense.» Autre nouveauté, plus inattendue, le secteur du conseil s’impose comme un des grands gagnants de ce classement 2025 avec pas moins de cinq représentants présents dans le Top 25, contre un seul en 2024. Signe d’une demande croissante pour le conseil stratégique et d’une attractivité renforcée du secteur.
Enfin, dernier enseignement de l’étude, le travail hybride, c'est-à-dire un mix de télétravail et présentiel, continue de progresser, les entreprises accélérant son adoption pour répondre aux attentes des professionnels en quête d'un meilleur équilibre entre vie professionnelle et personnelle. Pour preuve, cette année, 46,32% des offres d'emploi des entreprises du classement proposaient une organisation hybride, contre 39,7% l'an dernier.



















