
Depuis des mois, l’affaire des moteurs PureTech de Stellantis suscite l’attention des de nombreux automobilistes en détresse et des experts du secteur auto un peu bouche-bée. Au cœur de la polémique : des problèmes techniques liés à ces blocs propulsion trois-cylindres en version 1.0 ou 1.2 litre qui équipent des modèles phares de Peugeot, Citroën, DS ou encore Opel de 2012 à aujourd’hui, avec à la clé des factures exorbitantes. Entre une surconsommation d'huile et une usure prématurée de la courroie de distribution, des milliers d'automobilistes n'ont eu d'autre choix que d'entreprendre des réparations sur leur véhicule…souvent de leur poche. Alors que Stellantis affirme être à l’écoute de ses clients et déployer des actions pour résoudre les problèmes, la frustration des usagers était grande jusqu’alors face à la difficulté d’obtenir un dédommagement. Jeudi 15 janvier dernier, le groupe automobile a (enfin) ouvert une plateforme d’indemnisation en ligne pour ces victimes, promettant le remboursement de tous les frais engagés à cause des moteurs PureTech. Une excellente nouvelle donc !
Un accès difficile à l'indemnisation des moteurs Stellantis PureTech
Mais ça ne passe pas…quelques usagers de ces fameux moteurs PureTech sont remontés et le font savoir sur les réseaux sociaux. D’abord, ils se questionnent sur l’arrivée tardive de cette plateforme, puis se demandent pourquoi ses modalités sont si restrictives. Il est vrai que les conditions d’éligibilité sont nombreuses et strictes, entre sa mise en œuvre progressive, le respect de périodes d’incidence bien définies, l’obligation de réaliser l’entretien conformément au plan du constructeur par un professionnel de l’automobile, tandis que le diagnostic et la réparation doivent être réalisés par le réseau agréé. La prise en charge des frais est également conditionnée au nombre de kilomètres parcourus ou la souscription de la garantie... Sur Facebook, plusieurs messages dénoncent ainsi ces critères, qui limitent l’accès à l’indemnisation pour bon nombre de clients. Et que ce service après-vente est bien trop insuffisant aux problématiques.
Capital cherche à recueillir le témoignage de propriétaires de modèles équipés de moteurs PureTech, ayant déjà entrepris la démarche pour se faire rembourser via cette plateforme, ou en train de le faire. Nous voulons d'abord savoir quels sont les montants des remboursements des frais engagés que vous escomptez ? Puis, quelles sont les difficultés que vous rencontrez ? Quel est le retour de Stellantis ? Que comptez-vous faire si l’on vous refuse l’indemnisation ? Pour témoigner (anonymement si besoin), contactez-nous par email à l’adresse [email protected].



















