Vous l’ignorez peut-être, mais plus de deux millions de véhicules sont concernés par un rappel pour des airbags défectueux. Sauf que de nombreux propriétaires n’ont pas encore pris connaissance de ce dernier. D’autres ont pris la décision de vendre leur voiture, grâce au marché de l’occasion. Mais est-il interdit de revendre un véhicule concerné ? Selon l’Association nationale de consommateurs et usagers, rapportée par Franceinfo, non, c’est autorisé à condition d’informer l’acheteur de la présence d’airbags défectueux.

«Si vous ne le faites pas, effectivement, il y a un vice caché et l'acheteur pourrait ensuite faire annuler la vente et demander un préjudice moral», reconnaît François Carlier, délégué général de l’Association nationale de consommateurs et usagers. Avant d’en faire l’acquisition, il est recommandé d'entrer le numéro d'identification de la voiture sur le site du constructeur afin de savoir si le véhicule est concerné.

Sur 690 000 véhicules C3 et DS3 rappelés, 110 000 n'ont pas été réparés

Sur les sites de revente, on peut apercevoir de nombreuses annonces, mais dans lesquelles les détails à propos de l’airbag ne sont pas mentionnés. Nos confrères de Franceinfo ont pris rendez-vous avec un particulier qui vendait sa voiture. Ce dernier propose alors un véhicule hybride pour une somme supérieure à 8 000 euros. Il affirme que celui-ci est en règle et qu’il ne fait pas l’objet de cette campagne de rappel. Or, après vérification sur le site du constructeur, il s’avère que le véhicule est bien concerné.

«De toute façon, si elle est concernée, c'est Citroën qui va changer l’airbag», explique le particulier. Pour se justifier, il assure être parti «deux fois au Maroc avec» et n’avoir «jamais eu de problème». Ainsi, ses déclarations ne paraissent pas être uniques puisque malgré les campagnes de rappel, beaucoup de airbags restent en circulation. Chez Stellantis, sur 690 000 véhicules C3 et DS3 rappelés, 110 000 n'ont pas encore été réparés.

Le client est informé des risques grâce à Lineshift

Dans le même temps, la start-up française Lineshift, est devenue le premier agent vocal capable de vérifier en temps réel l'éligibilité d'un véhicule aux campagnes de rappel concernant les airbags Takata. Elle permet également d’informer le client sur les risques et les démarches à suivre, et de lui proposer ensuite un rendez-vous avec la bonne concession.«L’agent vocal Lineshift automatise les tâches critiques, filtre les appels, et rassure immédiatement les clients, permettant aux équipes de se concentrer sur les dossiers les plus urgents», précise Julien Méchin, co-fondateur de Lineshift.

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