Elle a été désignée grande cause nationale en 2025. La santé mentale est au cœur des préoccupations du gouvernement, qui a lancé ce mercredi 11 juin un “plan santé mentale” pour tenter de mieux repérer et soigner les troubles psychiques mais aussi de rendre plus attractive la psychiatrie. Il faut dire que les chiffres sur le sujet sont préoccupants. Selon une enquête de l’Assurance maladie, un Français sur quatre va souffrir d’au moins un trouble psychique au cours de sa vie. 23% des Français ont d’ailleurs le sentiment de ne pas prendre soin de leur santé mentale. Parmi eux : 36% sont des femmes et 38% ont entre 18 et 24 ans.

Un phénomène qui n’épargne pas le monde du travail puisque selon l'Assurance Maladie, un salarié sur quatre se dit en mauvaise santé mentale. Les différentes enquêtes menées ces derniers mois sur le sujet démontrent même une détérioration de la santé mentale des travailleurs français, puisque selon une étude réalisée par le cabinet de conseil Empreinte humaine et OpinionWay, pas moins de 45% des salariés disent se sentir en détresse psychologique.

Burn-out, harcèlement, mise au placard…

Dans ce contexte, nous souhaitons donner la parole aux salariés qui ont connu un grand passage à vide sur le plan de la santé mentale, et qui ont réussi à s’en sortir. Si c’est votre cas, nous vous invitons à témoigner dans le cadre d’une série d’articles à venir sur le site de Capital. Nous sommes en effet à la recherche de salariés, qui ont déjà été en détresse psychologique au travail, ou qui ont subi des troubles tels que le burn-out, l’épuisement, le harcèlement ou encore la mise au placard, avant de remonter la pente. En expliquant comment vous vous êtes sorti de cette mauvaise passe, vous pourrez donner de l’espoir aux salariés en détresse.

Si vous souhaitez raconter votre expérience en entreprise, vous pouvez témoigner en nous contactant à l’adresse suivante : [email protected]. Pensez à laisser vos coordonnées et éventuellement votre numéro de téléphone pour que nous puissions vous recontacter rapidement. Il est bien sûr tout à fait possible de témoigner anonymement, n’oubliez pas de nous le préciser au moment de raconter votre histoire. Nous reviendrons vers vous le plus rapidement possible.