Les agents de la fonction publique sont (enfin) fixés sur leurs futures rémunérations. Et ils risquent d’être déçus. Ce lundi 12 juin, à l’occasion d’une réunion avec l’ensemble des huit organisations syndicales représentatives de la fonction publique (CGT, FO, CFDT, Unsa, FSU, Solidaires, CFE-CGC, FA-FP), le ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, Stanislas Guerini, a annoncé une batterie de mesures visant à “répondre aux enjeux de pouvoir d’achat” des quelque 5,7 millions d’agents des trois versants de la fonction publique (d’État, territoriale, hospitalière).

Si une revalorisation générale des salaires a bien été promise par le gouvernement, son niveau est nettement inférieur à celui espéré par les syndicats, qui s’attendaient à une augmentation de la valeur du point d’indice supérieure à celle accordée en juillet 2022. Bien loin de la revalorisation de 3,5% décidée il y a un peu moins d’un an - et de l’inflation, ressortie à 5,1% sur un an en mai -, Stanislas Guerini a annoncé une hausse de 1,5% seulement de la valeur du point d’indice, à compter du 1er juillet 2023. De 4,85 euros environ actuellement, elle passera donc à près de 4,92 euros.

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