
Une initiative du Medef. Le premier réseau d’entrepreneurs de France a mis en place un simulateur afin de sensibiliser au coût réel du travail. Ainsi, le salaire «super brut» est le salaire net majoré des cotisations salariales et patronales, quand le salaire brut est le montant total des rémunérations d'un salarié avant toute déduction des charges sociales ou fiscales. Pour rappel, le salaire net est le montant que vous touchez à la fin de chaque mois avant de payer l’impôt sur le revenu.
Nos confrères de LCI ont testé ce simulateur en mentionnant un salaire net de 2 000 euros, ce qui correspond à un salaire brut de 2 500 euros. Le salaire «super brut» est alors d’un montant de 3 350 euros. «Celui qui gagne 2 000 euros net, son vrai salaire est de 3 350 euros», assure Nicolas Doze, éditorialiste économique. Si l’on compare les salaires nets français à ceux de nos voisins européens, 2 000 euros dans l’Hexagone correspondent à 2 270 euros, mais seulement 3 275 euros de salaire «super brut» en Italie, et à 2 338 euros de salaire net pour 3 302 euros de salaire «super brut» en Espagne.
13% des actifs comprennent toutes les cotisations inscrites sur la fiche de paie
Parmi les 15 millions de Français qui reçoivent une fiche de paie chaque mois, beaucoup d’entre eux ne parviennent pas à la décrypter. En effet, la grande majorité reconnaît ne pas comprendre toutes les cotisations inscrites sur leurs fiches de paie, selon une étude présentée à la presse, mardi 30 septembre. Ils ne sont que 13 % des actifs à se les approprier. 66 % des salariés disent n’en comprendre que quelques-unes, et 20 % aucune.
«La complexité de nos fiches de paie est le reflet de la complexité du financement de notre système social», avoue Sibylle Le Maire, directrice exécutive du groupe Bayard et fondatrice du club Landoy. «Nous pensons qu’une meilleure compréhension contribuera à améliorer la culture économique et financière des Français», ajoute-t-elle.


















