
Un Xavier Niel incisif. Invité de la matinale de France Inter, mardi 1er octobre 2024, le fondateur de Free a dit ce qu’il pensait de la volonté du gouvernement et de son Premier ministre, Michel Barnier, d’augmenter les impôts des plus riches. «Si le gouvernement augmente les impôts, ce ne sont pas les plus riches qu'on va taper, c'est tout le monde», a-t-il ainsi affirmé. D’après lui, viser les plus aisés est avant tout «démagogique», rapporte franceinfo. D’après lui, l’étape suivante est d’aller «taper des entreprises moyenne». Cela pourrait, selon Xavier Niel, avoir un effet néfaste puisque cela pourrait empêcher «les gens moins riches que [lui]» d’investir.
C’est bien sur cet aspect que s’attarde le chef d’entreprise. Xavier Niel a tenu à rappeler que la France a bénéficié d’une stabilité fiscale pendant sept ans. D’après lui, le pays en a bien profité puisque «tout le monde entier est venu investir en France, des talents sont venus investir en France». Cela dit, il craint désormais que la nouvelle doctrine du gouvernement ne les fasse fuir. «Ces gens-là, quand vous remettez de l'instabilité, ils repartent», insiste-t-il.
Un changement de l’image de la France à l’étranger ?
Pour autant, Xavier Niel ne compte pas déserter. Et pour cause, il sera, selon ses termes, «le dernier à partir». Le patron explique aimer profondément «ce pays». À tel point qu’il en fait la promotion partout où il passe. «Je l'aime tellement que je passe mon temps à essayer de raconter à tout le monde qu'il doit venir s'installer en France», a-t-il répété au micro de France Inter. Un durcissement de la fiscalité pour les plus riches ne le fera donc pas partir. Il tenait juste à souligner que l’image de la France pourrait, il le craint, changer «dans un sens négatif».



















