Ce dimanche 31 mars, nous avons publié un article indiquant qu’en 2025, les propriétaires de balcons et de terrasses paieraient une taxe foncière plus importante cette année. Contrairement à ce que nous avons annoncé, il n’est pas question de changement pour les personnes concernées. Dans une note que nous a adressée le ministère de l’Économie, Bercy assure qu’il «n'y a aucun changement en matière de calcul de la taxe foncière pour 2025 et rien de nouveau pour la prise en compte des balcons et terrasses».

Par ailleurs, les services du ministère rappellent que «la taxe foncière sur les propriétés bâties est établie pour l’année entière, d’après la situation au 1er janvier de l’année d’imposition». Pour savoir la somme que vous devez payer, il faut donc calculer le montant «en multipliant la base imposable du bien (valeur locative cadastrale) par les taux d’imposition applicables». Pour déterminer ces deux paramètres, il faut s’intéresser à la fois au taux d’imposition voté au sein de chaque collectivité et à la valeur locative cadastrale. Cette dernière «correspond à un loyer annuel théorique que le propriétaire pourrait tirer du bien s’il était loué. Cette valeur est actualisée et revalorisée chaque année», note Bercy.

Quels sont les biens concernés par la taxe foncière ?

Vous devez payer la taxe foncière à partir du moment où vous êtes propriétaire d’un logement au 1er janvier de l’année en cours, et ce, même si le logement en question est loué. Ladite taxe s’applique dès lors que la propriété est à la fois «fixée au sol» et présente un «caractère de véritable bâtiment», précise le ministère de l'Économie sur son site.

Ainsi, les maisons, les appartements, les parkings, les sols des bâtiments et terrains formant une dépendance indispensable et immédiate d'une construction, les bateaux utilisés en un point fixe et aménagé pour l'habitation, les commerces, les industries, les bâtiments commerciaux, industriels ou professionnels, les installations industrielles ou commerciales (telles que les hangars, les ateliers et les caves), et les terrains à usage commercial ou industriel sont considérés comme des biens immobiliers. À l’inverse, «les caravanes et les baraquements mobiles sont exonérés de taxe foncière sauf s’ils sont fixés par des attaches de maçonnerie», précise Bercy.

>> Notre guide complet de l’investisseur. Pourquoi investir dans l’immobilier ? Avec quels avantages fiscaux à la clé ? Comment tirer le meilleur rendement de sa ou ses location(s) ?