Surtaxe sur les résidences secondaires, taxe d’habitation sur les logements inoccupés, taxe d’aménagement visant les petites constructions extérieures comme les abris de jardin ou les piscines… Les ponctions additionnelles à la taxe foncière sont diverses et variées. Mais la facture n’est pas toujours justifiée, les cas d’exonération étant plus fréquents qu’on ne le croit. Illustrations.

Logements vides

Si vous détenez un logement inoccupé et non meublé, vous êtes normalement dispensé de taxe d’habitation. Si le bien est situé en dehors d’une zone locative tendue, vous échappez aussi à la taxe sur les logements vacants. Toutefois, si l’habitation est vide depuis plus de deux ans, vous pouvez être soumis à la taxe d’habitation sur les logements vacants (THLV), mise en place dans 5 800 communes. Plus de 250 000 biens ont été taxés en 2024, mais il y a moyen de contester la sanction (la taxe, au taux moyen de 18%, est payable à la mi-décembre). Comme pour la TLV, vous n’avez en effet rien à payer dans les trois cas suivants : le bien a été occupé au moins 90 jours de suite, il nécessite de gros travaux pour être habitable, ou il est proposé à la location ou à la vente mais ne trouve pas preneur.

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