Une proposition choc pour lutter contre la crise du logement à Paris. Les habitants de la capitale en recherche d’un nouvel appartement peuvent témoigner : il est devenu plus que difficile de trouver un nouveau «nid» dans la capitale. Les municipales approchant à grands pas, les candidats pour prendre la suite d’Anne Hidalgo à l’Hôtel de Ville font des propositions pour remédier à ce problème. Pierre-Yves Bournazel cible Airbnb et consorts, dans les colonnes de La Tribune Dimanche.

Et pour cause, le candidat Horizons soutenu par Renaissance déplore que «les loyers sont deux fois plus chers à Paris qu’à Berlin, une famille avec deux enfants doit payer quasiment deux Smics pour se loger à Paris». Fort de ce constat «insupportable», le candidat veut imposer un rapport de force aux plateformes de locations de logements. Il compte limiter à 30 nuitées par an pour chaque logement inscrit sur lesdites plateformes. Selon lui, 10% du parc immobilier parisien est concerné. Autrement dit, 100 000 logements pourraient être impactés par cette mesure.

Un pacte de confiance pour augmenter le parc locatif

Par ailleurs, Pierre-Yves Bournazel compte également s’attaquer à un autre problème : celui des logements vacants. Afin de réconcilier les propriétaires qui se montrent particulièrement réticents à l’idée de louer leurs biens et leurs futurs locataires. Pour ce faire, le candidat à la mairie de Paris propose un pacte de confiance. La municipalité proposera, s’il est élu, un fonds de garantie et de caution solidaire. Il sera proposé aux travailleurs, jeunes actifs et étudiants. Grâce à cette solution, il ambitionne que 20 000 logements retrouveront le parcours du marché locatif.

Enfin, le candidat Horizons souhaite fusionner les trois bailleurs sociaux de la capitale. Toujours en quête de rentrées d’argent et d’économies, la Ville pourrait ainsi, selon lui, récupérer la coquette somme de 540 millions d’euros.

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