
Le Bassin d’Arcachon est un lieu très prisé des stars pour passer leurs vacances en toute tranquillité. Pascal Obispo, Laurent Delahousse ou encore Laura Smet ont pris leurs aises notamment sur la presqu’île du Cap Ferret. Ainsi, si le marché immobilier essaie de limiter les dégâts face à la crise, ce petit coin du sud-ouest de la France reste épargné. «Les prix se maintiennent à des niveaux record», explique Jean Anselyn, directeur de l’agence Barnes à Arcachon, auprès d’Actu Bordeaux.
Pour les biens d’exception situés en première ligne, que ce soit au Cap Ferret ou en face du côté du Pyla-sur-Mer, les tarifs restent stables, aux alentours de 30 000 euros du mètre carré. Selon ce spécialiste du marché, cette rareté de l’offre fait du Bassin d’Arcachon «un Eldorado de l’immobilier de luxe». S’il reconnaît avoir perdu certains de ses acquéreurs habituels sur les biens vendus entre 1,5 et 3,5 millions d’euros, pour des prix plus importants, la demande n’a cessé d’augmenter malgré l’inflation et des taux de crédit supérieurs à 4%.
Une clientèle majoritairement parisienne
En effet, le début de l’année montre un marché plutôt à la relance, marqué par une demande en hausse de 18 %, constatée chez Barnes Arcachon, sur le dernier trimestre de 2024 par rapport aux chiffres à la même période de l’année précédente. Comme à Bordeaux, située à 70 km du Cap Ferret, les agences immobilières ont souvent affaire à une clientèle parisienne, à hauteur de 80 à 85 %. «Le développement des infrastructures de transport contribue à renforcer l’attrait du bassin d’Arcachon», affirme le directeur de Barnes Arcachon. «C’est devenu facile de s’y rendre depuis Paris, grâce au TGV qui offre une proximité immédiate», ajoute-t-il.
Selon lui, l’attractivité de cette région pittoresque n’est pas prête de s’estomper, bien au contraire : «C’est un endroit convivial, où les gens aiment se retrouver en famille. Le Pyla et le Cap-Ferret ont toujours été à la mode et garderont cette attractivité presque viscérale».



















