Votre logement pourrait-il être le décor du prochain poids lourd des César du cinéma ou faire l'objet d'une séquence dans une future série à succès ? Des agences spécialisées dans le domaine vous apporteront peut-être une réponse et vous dissuaderont de louer votre bien sur les plateformes traditionnelles de type Airbnb au profit d'une autre forme de location moins connue et pourtant très lucrative : les tournages. En effet, que ce soit 20 000 lieux, Mires ou encore Prêt-à-tourner, ces agences vont peut-être vous permettre d'arrondir coquettement votre compte en banque, à condition de respecter certains critères, indique le site Merci pour l'info.

Tout d'abord, les agences concernées demandent d'être propriétaires du lieu – ou a minima, pour certaines d'entre elles, d'avoir un accord écrit du propriétaire. Ensuite, une fois votre bien sélectionné, un accord de mise à disposition doit être signé entre la société de production, le propriétaire et l'agence. Un état des lieux doit être effectué avant le tournage et à la fin, pour s'assurer que le bien est restitué dans l'état où il était avant l'arrivée des caméras sur place.

Voici combien vous pouvez gagner par jour de tournage

En fonction du type de logement, des horaires, de la ville et d'autres critères spécifiques, la location peut rapporter une jolie somme : du côté de Prêt-à-tourner, on parle de 1 500 à 5 000 euros par jour pour un tournage dans une maison ou un appartement, et 1 000 euros pour un shooting photo. Si vous faites affaire avec Easy spaces, la fourchette va de 1 000 à 8 000 euros. Sachez par ailleurs que la location peut concerner aussi bien votre lieu de vie – du studio au château - que des biens du type galeries, piscines, immeubles vides, halls d'immeubles, salles de sport... 20 000 lieux se dit ainsi «intéressé par tous types de lieux».

Au niveau fiscal, les revenus perçus grâce à un tournage entre vos murs sont imposables. Pour un local nu ou des espaces extérieurs, ils seront à déclarer dans la catégorie des revenus fonciers. Pour les meublés, «si cette mise à disposition présente un caractère ponctuel» précise le bulletin officiel des Finances publiques de 2017, ces revenus demeurent imposables dans cette même catégorie. Si cette activité est récurrente, il s'agira alors de la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux.