Vendre son bien immobilier

Le moyen le plus simple de vendre un bien immobilier reste de passer par une agence. Elle prend en charge toutes les démarches, mais sa commission représente généralement entre 4 et 8 % du prix de vente. Pour ceux qui trouvent ces honoraires trop élevés, les notaires constituent une alternative intéressante. Ils occupent désormais environ 10 % du marché et leurs frais sont souvent plus modérés. Encore plus compétitives, les agences immobilières en ligne proposent des forfaits qui dépassent rarement 6 000 euros, ce qui en fait une solution avantageuse (voir notre tableau plus bas). Enfin, il existe la possibilité de publier une petite annonce sur Internet : avec un coût d’une centaine d’euros, voire gratuit, cette option exige en revanche d’assurer soi-même tout le processus, des appels téléphoniques aux visites en passant par la négociation du prix.

Leboncoin et PAP, les deux sites les plus réputés du secteur

Internet est devenu le principal outil de recherche des acheteurs. D’où l’intérêt d’y passer votre annonce. Leboncoin et PAP sont les deux sites les plus actifs (Seloger, Bien’Ici et Logic-immo, autres poids lourds du secteur, ciblent les offres des agences).

Notez que toute annonce doit fournir les éléments suivants : les charges à payer, le nombre de lots de la résidence et les procédures dont elle peut faire l’objet, mais aussi le diagnostic de performance énergétique et, depuis avril 2023, si le bien est très mal isolé (étiquette F ou G), un audit énergétique chiffrant le montant des travaux à engager pour améliorer sa qualité thermique.

Passer par les agences traditionnelles avec un mandat simple ou exclusif

Alors qu’avec un mandat simple la vente d’un bien peut être confiée à plusieurs agences, le mandat exclusif la réserve à une seule. Longtemps boudée, cette seconde formule concerne aujourd’hui 30% des transactions immobilières. Un contrat fortement défendu par la profession (Century 21, Orpi, IAD…), qui vante son efficacité : 70% des affaires conclues sous mandat exclusif partent en moins de trois mois, contre 45% avec un mandat simple.

De fait, une agence est d’autant plus motivée qu’elle est assurée d’être payée pour son travail. Problème, il est alors interdit de vendre le bien vous-même, sous peine de devoir payer les honoraires prévus. Si vous optez pour ce mandat, profitez-en pour négocier la commission. Vous préférez un mandat simple ? Limitez-vous à deux ou trois agences. Un acquéreur qui verrait le bien dans toutes les vitrines de la ville en conclurait qu’il est très difficile à vendre et refuserait de le payer au prix demandé.

Vendre son bien immobilier via les agences en ligne

Hosman, Homki, Casavo, Imop… les agences en ligne, où toutes les étapes de la vente sont digitalisées, font beaucoup parler d’elles depuis trois ans. Leur atout ? Une commission deux fois moins élevée, qui permet, par rapport à une agence classique, d’économiser 4 000 euros pour un bien de 200 000 euros. Et la qualité de services n’est pas ridicule : évaluation du prix, suivi du dossier, diffusion des annonces, visites…

Un seul regret : la plupart de ces agences n’officient qu’en Ile-de-France et dans les grandes villes (Lyon, Marseille, Nice…).

Confier son bien à un notaire

Indispensable à la signature d’une vente, le notaire en garantit l’authenticité. On le sait moins, mais il peut aussi servir d’intermédiaire entre un vendeur et un acheteur, sous réserve, comme pour une agence, d’être titulaire d’un mandat écrit. S’il concrétise la vente, il aura le droit de percevoir des honoraires. Depuis 2016, les frais de notaire sont libres. Chaque notaire peut donc appliquer sa propre grille de tarification. En général, les honoraires prélevés varient entre 3,5 et 4%, soit sensiblement au-dessous des taux de commission affichés par les agences traditionnelles.

Les frais annexes à payer

La commission de vente ne constitue pas la seule dépense à supporter lors de la cession d’un bien. Il faut aussi inclure la facture des diagnostics (performance énergétique, amiante, plomb, électricité, gaz, termites…), dont le coût varie entre 200 et 500 euros selon la superficie du bien, votre quote-part des charges du trimestre, les travaux votés par la copropriété, les frais de mainlevée d’hypothèque si vous vendez avant d’avoir totalement remboursé votre prêt, voire le paiement de la TVA (déduction faite de celle payée à l’achat) si le bien avait été acquis neuf ou sur plan il y a moins de cinq ans.

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