
C’est un risque qui pèse sur tous les bailleurs en meublé touristique. À la fin de la période de location sur une plateforme de mise en relation, le locataire refuse de quitter le logement. Il se comporte ainsi comme un locataire de longue durée d’une résidence principale et peut parfois changer la serrure ou encore transférer les compteurs d’énergie à son nom, rapporte SeLoger.
Mais il n’est pas un squatteur «classique» puisqu’il n’est pas entré illégalement chez vous. Comme il est entré dans votre domicile avec votre accord, vous ne pouvez engager la nouvelle procédure accélérée d’expulsion. Vous êtes contraint de passer par un juge, une démarche longue mais aussi coûteuse. Ainsi, il est primordial de bien gérer la réservation en désactivant, tout d’abord, la réservation automatique pour vous permettre de vérifier le profil du locataire.
Il est préférable de rédiger un contrat en bonne et due forme pour sécuriser la location
Pensez à demander une pièce d’identité officielle au futur locataire afin qu’elle corresponde au profil de réservation. De plus, il est recommandé de rédiger un contrat en bonne et due forme pour sécuriser la location. Cela permet de disposer d’un écrit prouvant qu’ils sont dans l’illégalité s’ils dépassent la durée prévue au contrat de location. Enfin, demander une caution peut aussi apporter une protection efficace contre l’occupation illégale du logement.
Dans le cas où votre domicile est finalement squatté, vous devez impérativement avoir recours à un avocat qui saisira le juge afin de demander l’expulsion. Une clause de protection juridique, souvent incluse au sein de votre contrat d’assurance habitation, vous permet d’avoir gratuitement des conseils auprès de juristes. Elle peut également prendre en charge certains frais de procédure. Une initiative à ne pas négliger.
















