Sur un sol blanc immaculé, une batterie de grandes armoires noires murmure un étrange langage. Chacune contient une série d’ordinateurs reliés les uns aux autres par un enchevêtrement de cordons, tous marqués d’une étiquette. Au plafond, des câbles électriques alimentent cette étrange armada, tandis qu’au sol des vannes d’eau se chargent de refroidir les machines. "C’est ici que nous effectuons les derniers tests avant la livraison aux clients", explique Vincent Sarracanie, directeur du site d’Atos à Angers. Lors de notre visite, c’est un supercalculateur destiné aux universités italiennes qui était mis à l’épreuve. Et pas n’importe lequel : il s’agit d’un des cinq supercalculateurs qu’Atos doit livrer dans le cadre du programme européen de calcul intensif EuroHPC (European High Performance Computing).

La suite est réservée aux abonnés
Abonnez-vous à Capital à partir de 1€ le premier mois
  • Accès à tous les articles réservés aux abonnés, sur le site et l'appli
  • Le magazine en version numérique
  • Navigation sans publicité
  • Sans engagement