Selon les informations du Courrier de l’Ouest, le groupe de textile français IKKS se trouve toujours dans une situation compliquée. Le groupe a formulé une demande d’ouverture de procédure de redressement judiciaire auprès du tribunal de commerce de Paris, jeudi 25 septembre. L’annonce de la procédure a ensuite été confirmée le lendemain au siège de la marque, près de Cholet, dans le Maine-et-Loire. Le groupe emploie environ un millier de salariés en France, dont 400 personnes travaillent au siège.

Le groupe, comme le reste du secteur, a été particulièrement touché par les crises qui s’enchaînent depuis plus de cinq ans. Le Covid notamment, mais aussi la hausse du coût de l’énergie, le développement de la seconde main, l’explosion de l’ultra-fast-fashion, et les conséquences économiques en France du conflit russo-ukrainien, puisque IKKS était très implanté en Ukraine, pour ses manteaux et costumes notamment.

Entre restructuration et quête de repreneurs

Pour tenter de surmonter ces difficultés, IKKS avait notamment mis en place le plan de relance PhoenIKKS, pour redonner un nouveau souffle à la marque, et notamment à ses activités de prêt-à-porter les plus rentables, mais aussi pour «adapter son empreinte géographique». Si la marque n’avait pas demandé l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire, quelques signes d’amélioration auraient été visibles en 2025, mais pas suffisamment pour inverser la tendance.

Selon La Tribune, le groupe est donc aujourd’hui à la recherche de repreneurs, puisque les propriétaires, qui sont les fonds américains Avenue Capital, CarVal Investors et Marathon Asset Management, veulent céder le groupe, originellement acquis en 2019.