
Profiter des jours fériés du mois de mai pour prendre le large, une option tentante pour de nombreuses familles. Si les salariés peuvent poser les vendredis 2 et 9 mai pour se reposer lors de deux week-ends prolongés successifs, les enfants, quant à eux, ne font pas le pont. Les élèves doivent assister aux cours prévus dans leur emploi du temps, au grand dam des parents qui avaient peut-être d’autres projets. Seul un pont échappe à cette règle : les vendredis 30 mai et samedi 31 mai 2025, les enfants n’auront exceptionnellement pas classe.
Il est possible de manquer quelques jours d’école à condition de pouvoir présenter une autorisation d’absence à la direction de l’école, du collège ou du lycée. Les absences sont autorisées en cas de maladie de l’enfant, de réunion solennelle de famille - c’est le cas d’un mariage ou d’un enterrement par exemple, de problèmes accidentels dans les transports ou lorsque l’enfant suit ses représentants légaux pour un déplacement en dehors des vacances scolaires notamment.
Donner un motif d’absence quelques jours en avance
Dans ce cas, le site du ministère de l'Education nationale est formel : il faut informer la direction de l’école en lui expliquant la raison de l’absence. Quel que soit le motif, l’absence doit être signalée à l’établissement scolaire. Si aucun motif de justification n’est communiqué, l’école informe le directeur académique des services de l’Éducation nationale. Ce dernier peut ensuite adresser un avertissement à la famille. En cas de récidive, les parents risquent une amende de 750 euros, voire 2 ans de prison et 30 000 euros d’amende lorsque les absences injustifiées compromettent l’éducation des enfants en question.
Quand l’absence est justifiée, l’enfant doit tout de même veiller à bien faire les devoirs demandés par les enseignants. «On a l’habitude, on sait qu’on n'aura pas tous les élèves», a reconnu Sophie Vénétitay, secrétaire générale du SNES-FSU, un syndicat enseignant interrogé au micro de RMC mercredi 30 avril. La syndicaliste dénonce l’«idée de faire l’école à la carte». «Le côté “on ne savait pas" est assez hypocrite. Le calendrier on le connaît à l’avance et ça participe à cette décrédibilisation de l’école», a ajouté Sophie Vénétitay

















