
L’appel a été lancé le 6 novembre dernier. La CGT, la FSU et Solidaires appelaient les jeunes et les salariés «à se mobiliser par la grève et la manifestation le 2 décembre prochain partout en France». Les trois syndicats espéraient également «les intersyndicales les plus larges possibles» pour maintenir la pression sur le gouvernement alors que le budget 2026 est toujours débattu au Sénat et à l’Assemblée. Alors que les organisations syndicales contestent le Projet de Loi de Finances (PLF), la date du 2 décembre n’est pas choisie au hasard.
Mais quelles seront les perturbations mardi prochain ? Comme le rappelle Sud Ouest, si l’appel à la grève vise aussi bien le secteur public que privé, pour le moment, seuls des préavis ont été déposés dans la fonction publique. Des secteurs seront ainsi plus perturbés que d’autres.
Vers des perturbations dans les transports
Alors que la CGT Cheminots a appelé à la grève, certaines lignes de la SNCF pourraient être perturbées. Mais pour l’heure, aucune prévision de trafic n’a été annoncée et elle ne devrait l’être que le 1er décembre aux alentours de 17h. Dans les transports franciliens, les usagers pourraient également être impactés. En effet, un préavis de grève a été déposé à la RATP, cette fois-ci du lundi 1er décembre (18h) au mercredi 3 décembre (7h). Le secteur aérien devrait être en revanche plus épargné, seuls deux syndicats minoritaires d’Air France ayant déposé un préavis de grève.
De nombreuses écoles impactées ?
L’Education nationale fait sans doute partie des secteurs les plus à risque mardi 2 décembre. De nombreuses fermetures de classes et absences d’enseignants sont à prévoir, selon nos confrères, même si la mobilisation est difficilement quantifiable à ce jour. Le périscolaire (cantine, garderie…) pourrait aussi être touché. Les syndicats protestent contre la suppression de plus de 4 000 postes dans le secondaire et le primaire.
Des files d’attente plus longues dans les services publics ?
Dans le service public, là encore, ce sont les suppressions de postes qui sont dénoncées : 3 000 au total ainsi que le gel du point d’indice. Les fonctions publiques d’Etat et territoriale devraient donc être touchées par des fermetures totales ou partielles. Les services administratifs seront les plus concernés, avec des perturbations aux guichets des mairies, dans les préfectures, les centres des impôts ou encore à la CAF et à France Travail.
Plus globalement, de nombreux rassemblements sont prévus partout en France que ce soit à Bordeaux, Dax, La Rochelle, Périgueux, Saintes, mais aussi Rouen, Le Havre, Lens ou encore Dijon. Dans un communiqué publié le 18 novembre, la CGT rappelait son action pour «gagner de vraies mesures de justice fiscale». Dénonçant une «protection des grandes fortunes» avec de nombreuses mesures remises en cause, la CGT regrette qu’il n’y ait «rien sur les niches fiscales».



















