Bonne nouvelle pour les voyageurs. Si certains craignaient des perturbations dans les transports, elles devraient être moins importantes que prévu, mardi 2 décembre. En effet début novembre, dans un communiqué, la CGT, FSU et Solidaires affirmaient : «C’est le moment d'amplifier nos mobilisations de la rentrée pour mettre la pression pour obtenir la justice sociale, fiscale et environnementale dans ce budget», et ce, dans «la séquence décisive pour la discussion sur le budget». L’appel à la grève n’a pas ou très peu été entendu à en croire BFMTV.
En effet, selon les informations de nos confrères, la RATP (le réseau de transports en commun parisiens) n’anticipe pas d’impact quant à l’appel à la grève lancée par l’intersyndicale restreinte. À Marseille, aucune perturbation n’est à prévoir, mais le trafic pourrait être gêné par des manifestations sur la voie publique De même, le ministre des Transports, Philippe Tabarot, a fait savoir que les trains ne seraient pas ou peu touchés par le mouvement du 2 décembre, en tout cas s’agissant du réseau TGV. Quant aux Intercités et aux TER, le trafic devrait également être peu impacté. Quelques perturbations locales sont attendues sur le RER C, des TER en Occitanie et les grandes lignes Intercités.
Des revendications portées depuis la rentrée 2025-2026
L’intersyndicale martèle ses revendications. Ainsi, sur son site, la FSU (Fédération syndicale unitaire) rappelle ses aspirations de justice fiscale, sociale et écologique. Elle estime que le gouvernement «s’enferme dans sa politique de réduction des dépenses de l’État et de refus d’augmenter les recettes», et ce, alors qu’elle note que l’Assemblée nationale, grâce à la forte mobilisation depuis septembre, «s’est fait l’écho de l’exigence d’une réelle justice fiscale en mettant à contribution les ultra-riches». Toutefois, elle admet qu’il n’y a pas pu avoir de majorité pour voter la fameuse taxe Zucman ou un autre dispositif.
Cependant, la FSU l’assure : «Il est encore possible de faire entendre notre voix auprès des parlementaires !» Et de préciser : «En étant nombreuses et nombreux dans les cortèges le 2 décembre et en grève, nous ferons pression pour que la situation du second degré soit considérée !» Un appel qui sera, sauf surprise, finalement moins suivi que celui du 18 septembre dernier. Le trafic ferroviaire et des transports en commun avait été très perturbé.
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