
Plus de peur que de mal. Mercredi, la circulation des trains devrait être proche de la normale a assuré mardi le ministre chargé des Transports, Philippe Tabarot alors que la CGT-cheminots, premier syndicat de la SNCF, a appelé à la grève pour les 4 et 5 juin. «Il semblerait que la SNCF puisse assurer un plan de transport qui soit de bon niveau, quelques perturbations légères en région, RER B, RER D, mais pour le reste, le plan de transport sera assuré au maximum», a garanti le ministre sur Public Sénat.
SNCF Voyageurs a confirmé prévoir un trafic normal sur les TGV et trains Intercités et sur la majorité des trains régionaux et Transilien, «même si de légères perturbations» sont à prévoir «dans certaines régions», a-t-elle précisé. En Île-de-France, la ligne du RER B a affirmé que «le trafic sera perturbé» mercredi et jeudi sur l’ensemble de la ligne, de Saint-Rémy-lès-Chevreuses à Aéroport Charles de Gaulle/Mitry-Claye, a indiqué la RATP sur son compte X. La RATP recommande aux usagers de «limiter» les déplacements «dans la mesure du possible».
La CGT-Cheminots, le seul syndicat à avoir déposé un préavis de grève
La CGT-Cheminots appelle à la grève des conducteurs pour le mercredi 4 juin à l'occasion d’une table ronde prévue dans la journée et consacrée à la prime dont bénéficie cette catégorie de travailleurs, la prime de traction. La fédération syndicale appelle également à une grève des contrôleurs pour le 11 juin.
Le 5 juin, la CGT-Cheminots appelle cette fois-ci à la grève «de toutes et tous les cheminots» afin d’«imposer à la direction un contenu de négociations qui réponde à nos exigences», précise l’organisation dans un communiqué. Les salariés de la SNCF sont appelés à se mobiliser dans le cadre d’une journée de mobilisation interprofessionnelle notamment concernant la «réforme de la retraite, pour l’emploi et pour les salaires».
Mais la CGT est bien la seule à avoir déposé un préavis de grève. Les trois autres organisations syndicales de la SNCF à savoir Unsa Ferroviaire, SUD Rail et CFDT Cheminot n’ont pas appelé à la mobilisation. Le collectif national ASCT n’a pas non plus rejoint le mouvement.
Mardi, sur Public Sénat, le ministre des Transports a dit vouloir modifier le délai pour se déclarer gréviste afin de le passer de 48 heures à 72 heures. «Les grévistes potentiels souhaitent se déclarer au tout dernier moment pour que l’entreprise ne s’organise pas pour faire circuler les trains», a justifié Philippe Tabarot.


















