Un Airbus A320neo a frôlé de justesse un terrible drame. Le 27 novembre dernier, l’appareil de la compagnie Aegean Airlines en provenance d’Athènes et à destination de l’aéroport de Genève-Cointrin est descendu à 80 mètres au-dessus de l’eau du lac Léman, en Suisse. Grâce à une alerte automatique de dernier recours, l’équipage est parvenu à remettre les gaz en urgence et éviter la catastrophe. L’avion s’est finalement posé sans encombre, dix-huit minutes plus tard.

Pourtant, les conditions étaient calmes et la visibilité correcte pour effectuer ce trajet aérien, rapporte La Tribune de Genève. Mais au rythme où l’avion volait, il aurait percuté l’eau dix secondes après la folle remontée. En temps normal, l’appareil aurait dû se trouver à environ 300 mètres plus haut que la faible hauteur de 80 mètres.

Un incident gardé secret pendant 8 mois

L'incident n'a été rendu public que le 24 juillet 2025 sur le site du Bureau d'enquêtes et d'analyses français (BEA). Désormais, place à l'enquête, menée par les autorités suisses. Celle-ci aura un air de déjà vu. En effet, en novembre 2023, un autre incident similaire avait eu lieu : un A320neo d’EasyJet parti d’Édimbourg avec 157 passagers à bord s’était approché trop près du lac Léman, descendant à seulement 230 mètres d’altitude au lieu des 750 mètres attendus.

Lors de cet incident, l’équipage avait dû remettre les gaz, averti par la tour de contrôle, alors que l’avion se trouvait encore à une douzaine de kilomètres de la piste. Un an plus tard, au même endroit, un appareil similaire a vécu le même scénario.

>> Les lecteurs de Momentum, la lettre d’investissement premium de Capital basée sur l’analyse technique, économique et financière, ont pu réaliser des gains massifs en Bourse ces dernières années sur les actions Airbus, achetées et vendues à plusieurs reprises à de bons timings. Notre sélection d'actions en Bourse a fait mieux que le CAC 40 depuis son lancement. Si vous optez pour l'abonnement annuel, 5 mois sont offerts.