Depuis ce jeudi 23 janvier, il est à nouveau possible de régler ses courses alimentaires avec des titres-restaurant. Cette mesure particulièrement décriée chez les restaurateurs, qui arguent que ces titres ne devraient servir qu’à se nourrir, comme leur nom l’indique, au restaurant, est encadrée. Ainsi, il n’est pas possible d’utiliser plus de 25 euros par jour. Une limite fixée grâce à un calcul savant. Ainsi, le plafond d’exonération de la contribution employeur est limité, en France, à 7,26 euros. Le salarié participant à la même hauteur, la somme donne 14,52 euros par jour. Ceci est une règle générale, mais peut évoluer selon les conventions collectives.
Interrogé par Actu.fr, Vincent Gallego, secrétaire général de la Commission nationale des titres-restaurant (CNTR), estime que le plafond de 25 euros permet donc de «donner la liberté au salarié de consommer plus d’un titre par jour, tout en encadrant un peu son utilisation». Une règle qui a quelque peu évolué puisqu’auparavant, du temps où les titres-restaurants étaient surtout donnés sous leur forme chèques (en papier), les salariés ne pouvaient en utiliser que deux par jour, peu importe leur montant.
Les salariés contraints d’utiliser leurs titres-restaurant lors de leurs jours travaillés
En effet, un porte-parole d’Edenred, interrogé par le site d’actualités, rappelle qu’à l’origine «les titres-restaurant répondent à une demande politique et sociale», à savoir manger correctement les midis des jours travaillés. C’est pourquoi le législateur avait encadré ce moyen de paiement de manière à ce qu’on ne puisse pas tout utiliser en une ou deux fois, explique le secrétaire général de la CNTR.
La carte dématérialisée, arrivée en 2014, a permis de renforcer cet encadrement. En effet, certains restaurateurs pouvaient parfois accepter plus de deux chèques-restaurants. De même, avec ladite carte, les employés ne peuvent utiliser leurs titres-restaurants que sur leurs jours travaillés. Voilà donc pourquoi vous ne pouvez dépenser que 25 euros par jour. Et pas un centime de plus !
